D'après une histoire vraie.
Ou presque.
Ce matin, je prenais la route vers mon chez moi.
Enfin, le train.
Et le matin, il y a du monde dans le train.
Il y a des gens qui se font des adieux déchirants, des gens qui travaillent sur des ordinateurs portables très sophistiqués avec des kits mains libres dans les oreilles parce qu'ils sont certainement très occupés, il y a des familles très bruyantes, des retraités qui vont découvrir la province, et plein d'autres personnes forcément très intéressantes.
Il y a aussi des policiers, tiens donc.
Et dans un TGV qui file à 300 km/h, le paysage défile à toute vitesse, c'est vrai, mais on a quand même le temps de regarder et de se dire que c'est joli.
Alors je regarde souvent par la fenêtre avec mon IPod dans les oreilles, parce que quand je rentre chez moi, je me dis que décidément je kiffe bien ma région, c'est un peu le Far-East français, il y a du bétail dans des enclos gigantesques et des vaches-boys, il y a des vallons, des champs et des forêts, parfois des usines et des villages paumés.
Je regarde donc par la fenêtre sans prêter la moindre attention à ce qu'il se passe autour de moi, et c'est normal, j'ai Mike Osborn dans les oreilles.
Tout au plus un contrôleur sympathique viendra poinçonner mon billet, mais quand même,la Meuse, que c'est joli, avec les cactus et les arbres de Josué.
Je me met donc à compter les poteaux électriques qui longent la voie ferrée.
C'est chouette comme jeu et puis ça aide la mémoire.
Et de temps en temps, je vois des citernes à eau.
Mais je ne me déconcentre pas, et je reste les yeux rivés sur ces
1 commentaire:
Pourtant Mike Osborn est censé te transporter dans ce charmant village, un peu plus au nord ouest, et qui brille sous le doux et mélodieux nom de... Groveland !
Miss-E
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