mercredi 23 février 2011

That Lucky Old Sun / Aretha Franklin



Aujourd'hui, j'ai entendu une chouette légende.

Elle racontait l'existence d'une espèce de grosse boule de feu qui était dans le ciel et apportait lumière et chaleur (et bonheur) au monde.

D'ailleurs, vous n'avez jamais entendu les anciens parler du "Soleil", cet objet qui (parait-il) brillait dans le ciel et que l'on voyait parfois dans certaines régions comme des îles parfumées aux jungles mauves, des empires perdus où des pyramides sont accrochées aux sommets de montagnes qui dépassent les nuages ou des déserts infinis perdus sous le ciel bleu.

Mais cette époque bénie où l'on pouvait voir la vie en couleur est visiblement révolue puisque l'on ne connait plus maintenant que le gris.

Un gris nucléaire.
Un gris de goulag.
Un gris qui punit.

Un gris comme l'ennui.

Et ce gris qui m'écrase chaque matin commence petit à petit à entamer mon moral.

un travail de sape qu'il me fait, l'animal.

Un gris qui obscurcit même l'esprit.

Du coup, je deviens faible et je fatigue et un rien me rend triste.

Le métro, les infos, le boulot.

Et en rentrant sous la gris et la pluie, j'ai ouvert ma boîte aux lettres, et j'ai pleuré (presque) tout ce que je pouvais.

Parce que dedans, il y avait un petit bout de carton.

Et sur ce bout de carton, il y avait un opéra.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un opéra "perdu" sur une baie au milieu de l'océan pacifique... Une invitation sans doute...!
A bientôt, donc.
Miss-E