lundi 25 avril 2011

The Hockey Song / Stompin Tom Connors



Hier, j'ai eu la chance d'assister dans un Bercy redécoré aux couleurs du Canada à la rencontre France - Canada comptant pour la préparation aux mondiaux qui vont se jouer en Slovaquie.

Le Hockey est un subtil mélange de:


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Et au canada, ce sport est une religion, un peu comme le Foot au Brésil, le Rugby en Nouvelle-Zélande et la pétanque chez nous.


Hop, l'entrée en fanfare du team canada sur le son de Hells Bells d'AC/DC (miel à mes oreilles, joie bonheur et craquements de mâchoires en prévision)

C'est un sport que j'adore pour sa rapidité, l'exigence technique et mentale qu'il requiert et les mises en échec qui ponctuent périodiquement le jeu de bruits de mâchoires brisées, d'os craqués et d'épaules clouées sur les rambardes.

Je suis même de chez moi la NHL (National Hockey League), le championnat Nord-Américain, le championnat le plus prestigieux au monde puisqu'il réunit au sein de ses équipes ce qu'il se fait de mieux sur la planète en matière de patineurs/croqueteurs/boxeurs.


Alors hier, j'étais heureux de voir la nation la plus forte du monde fouler la glace de Paris pour un joli match dans une ambiance de joie et d'accent québécois.

La moitié de la communauté canadienne de la capitale devait être dans la salle et du coup, ça assurait une ambiance de matchs des Canadiens de Montreal avec tous ces drapeaux, les maillots brandis un peu partout, les supporters et les bontempis qui enivraient la foule (oui, je m'enflamme, mais le bontempi est un instrument qui m'émeut...).


Paf, premier but Canadien...

Et si je m'attendais à un massacre digne de la défaite taule historique du XV de France face à l'Australie en novembre dernier, j'ai été agréablement surpris de voir notre équipe résister avec honneur face aux superstars canadienne.

Mon seul regret est que nous n'ayons pas eu droit à un petit concert de Roch Voisine pour l'avant-match.

Et ne voyez pas d'ironie là-dedans, je trouve vraiment que ça aurait été sympa, vu l'enthousiasme que ce cher Roch de notre belle province dégageait pendant ses commentaires du tournoi olympique de hockey à la télévision française (il a failli passer pro après sa carrière universitaire et c'est une blessure qui l'a amené à faire de la chanson, comme quoi, la tranquillité de nos oreilles tiens parfois à peu de choses...)

(Mon double Maléfique Moyenbad vantait déjà les mérites de Mr Voisine il y a quelques mois...)

Et malgré les palets balancés à 90km/h, les mises en échec à pleine vitesse contre les rambardes, les bourres-pifs, les coups de crosses et les mains dans la gueule, c'est un sport tellement technique qu'il pourrait s'apparenter à un ballet.

Et je passerais facilement pour un rôteur de bière inculte si je vous disais que ça pourrait être le lac des cygnes interprété par des camionneurs.

La glisse fluide, les mouvements de l'équipe, les changement incessants de joueurs sur la glace, les combinaisons alambiquées pour amener le palet au fond des filets, les appuis précaires pour contrôler la rondelle de plastique, les shoots en déséquilibre total à pleine vitesse sur des lames fines comme des rasoirs, les voltes-faces, les feintes, les arrêts brutaux alors qu'ils sont lancés à presque 50km/h sur leurs patins et j'en passe...



Hop, petite vidéo de mon cru fimée par moi-même...

C'est pour tous ces détails que j'ai un énorme respect pour les hockeyeurs.

Parce que ce sport, sous ses allures de cours de récré gelée nécessite une telle technique et une telle concentration que vous sentez qu'il faut une vie de pratique pour arriver à ce niveau.

La France perd 3-2.




Et moi, je vais chausser mes rollers, pour glisser dans les rues de Paris.

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