samedi 30 avril 2011

A Roller Skating Jam named "Saturdays" / De La Soul


De La Soul - A Roller Skating Jam par trapux

Hier soir, en fier courageux inconscient que je suis, j'ai décidé de faire la randonnée à rollers dans Paris.

La randonnée rollers dans paris, c'est un mélange entre le carnaval et rollerball.

Et on peut dire que je n'ai pas fait le déplacement pour rien.

L'ambiance générale est sympathico-fun avec un soupçon d'inconscience flagrante, voire de folie manifeste pour certains participants qui s'amusent à faire des figures dans tous les sens, remonter le cortège pour le descendre ensuite à la vitesse d'un TGV sous EPO, ghetto-blasters sur l'épaule et appareil-photo dans l'autre main (certains pourraient se bander les yeux, ils le feraient.)

Moi, je n'ai pas pris mon appareil-photo par peur de le voir écrasé lors d'une chute (hautement improbable vu mon sens de l'équilibre qui n'a rien à envier à Spider-Man mais totalement involontaire si d'aventure cela devait se produire.)

Une fois l'appréhension passée, c'est grisant de déambuler au milieu des monument parisiens de nuit, éclairés comme des cathédrales et des supertankers, en sentant le bitume -plus ou moins- lisse glisser sous ses roues.

il y a une espèce de formidable sentiment de liberté à filer comme le vent rouler tranquillement au milieu de la chaussée sans la crainte de devoir s'arrêter au prochain feu rouge lorsque l'on freine de façon très aléatoire se faire percuter pas une benne à ordure.

Paris est à nous, et nous, nous sommes libres et sauvages, cheveux au vent (pour ceux qui en ont d'assez longs) sourires au lèvres et les yeux rouges d'émotion à cause de la vitesse qui vous écrase des moustiques sur le visage.

Alors quand même, cette rando n'est pas de tout repos:

26,9 km (d'après le parcours du site) sur trois heures.
Les montées, c'est fatigant.
Le plat, c'est fatigant.
Les descentes, c'est terrifiant.

Et le niveau est quand même relativement élevé.
Dans les descentes, ça va à fond, dans les montées, ça va à fond et sur le plat, ça va à fond aussi.

(il existe une rando avec un niveau beaucoup plus accessible que je me ferai bien aussi et qui part le dimanche de Bastille.)

J'ai tenu un peu plus d'une heure et demie avec mon entrainement de tuberculeux et j'en suis quand même bien content puisqu'en plus, j'ai réussi à ne pas me tuer.

Je le referai très vite, après m'être entraîné (un peu) plus intensément.

Bon, je vous laisse, j'ai encore quelques litres de mercurochrome à boire au goulot en prévision...

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