samedi 31 juillet 2010

My ADIDAS / Run DMC



Je ne suis pas du style à forcément focaliser sur des marques ou des modèles, mais pour ce qui est de mes baskets, j'ai toujours eu un faible pour les adidas.

Déjà parce que je trouve que les adidas, c'est classe.

Avant, j'avais un modèle splendide, les Superstar édition limitée Motown.

Achetées en soldes en Angleterre grâce à internet...

Je les kiffais, forcément, mais bon elles se sont usées, forcément aussi.

Du coup, la semaine dernière, je me suis dit que c'était les soldes, donc je suis parti en chasse d'une nouvelle paire.

Et forcément (ter) je cherche des adidas, je vais donc dans un adidas store.

Laissez-moi donc vous expliquer le concept du "store" (ça n'a rien à voir avec les volets.)

Un "Store", donc, c'est un endroit très très vaste de plusieurs milliers de mètres carrés (oui, bon, j'exagère un poil...)en plein coeur de Paris pour montrer qu'on est une marque riche et puissante et classe aussi et à l'intérieur, il y a des présentoirs de 2m50 avec trois vestes de Yogging et 6 paires de pompes, pour montrer qu'on est concept et qu'on vend pas un produit mais une philosophie.

Bref, une arnaque.

Heureusement, dans un magasin dont je tairai le nom parce qu'on ne peut pas y essayer les deux chaussures en même temps, j'ai trouvé la paire que je porte actuellement.

Des adidas.
Des Superstars.
Des Blanches.

Stylé, le Moyen.


Et je profite de cet interlude sur les baskets pour vous montrer jusqu'où peut aller la passion pour les pompes avec la bande-Annonce du doc extraordinaire "Sneakers, le culte de la basket"


Sneakers: le culte des baskets/Trailer
envoyé par benjamincolombel. - L'actualité du moment en vidéo.

mercredi 28 juillet 2010

Super Bad / James Brown



Fini le Moyenman, aujourd'hui, j'étais le roi des Bad Boys.

Je marchais avec mes lunettes de soleil alors que il n'y a même pas de soleil.
J'ai pas laissé ma place à des personnes âgées dans le métro.

J'étais féroce et méchant, je dis pas bonjour et j'écrase le gobelet en plastique de mon café.
D'ailleurs j'ai cogné la machine à café pour lui montré que c'était moi le (bad) mec quand elle d'abord fait couler mon café sans gobelet (mon café est donc revenu à 80 centimes, deux gobelets -dont un broyé de mon poing rageur- et un mal de main, mais elle a compris qui était le chef, non mais...)

J'ai laissé le téléphone sonner longtemps avant de répondre.

Et j'ai fait encore plein de trucs d'ordure horrible comme laisser les lumières allumées ou tutoyer des gens, comme ça, pour montrer que je suis cool mais bad.

Aujourd'hui fallait pas me croiser, j'étais un tracto-pelle, Jurassic Park et Wolverine réunis.

ça tombe bien, aujourd'hui j'étais tout seul au boulot.





Grr!

dimanche 25 juillet 2010

Rollover DJ / Jet



Un son d'avion à réaction, comme leur nom l'indique, pour détarter les oreilles dans la joie.

Une façon de finir le week-end avec la pêche.

Un groupe qui fait les premières parties des Stones, qui a des titres sur des Blockbusters américains, qui joue lourd et fort et bien quand même.

ça fait du bien de finir le week-end avec des grosses guitares et des batteries fracassées, ça donne la pêche pour commencer une nouvelle semaine (ou pour se préparer à partir en vacances...)

C'est le genre de groupe qui me rend jaloux d'avoir une oreille de tracto-pelle et donc de ne pas savoir jouer d'instrument de musique.

Mais pourquoi s'enfermer dans un style quand me planquer derrière des platines me permet de zapper du rock au hip-hop en passant par la soul, le funk et plein d'autres trucs super sympas?

Et pour revenir à Jet, c'est un groupe que j'adore parce qu'il sonne comme un vieux groupe.

C'est un groupe qui me fait bouger les jambes et la tête.

Mais en ce moment, c'est un groupe que j'adore parce qu'il vient d'Australie...

mercredi 21 juillet 2010

Cat's In The Cradle / Harry Chapin



J'adore la Folk parce qu'elle parle souvent de choses très simples.

Des rencontres avec des filles (ou des non-rencontre), des histoires entre un père et son fils (comme ici), des histoires de grands espaces.

Des histoires de la vie de tous les jours...

Et je pense que parler de choses très simples est justement très compliqué.

C'est difficile de ne pas être ridicule par exemple, avec une guitare, une barbe (un accessoire souvent associé au chanteur folk.) parfois un chapeau et souvent un accent à couper au couteau pour rappeler qu'on vient des grands espaces américains.

Ou alors quand on évoque ses problèmes de coeur, de famille ou de travail et qu'on essaye d'en faire de la poésie avec des mots de tous les jours.

C'est vraiment compliqué de réussir à être aussi universel que certaines chansons qui vous donnent l'impression d'avoir été écrite pour (ou par) vous.

J'adore la Folk, parce qu'effectivement, ce n'est souvent qu'une guitare avec des jolis mots et ça me parle.

lundi 19 juillet 2010

Good Luck Charm / Elvis Presley



Je suis en train de me demander si il ne me faudrait pas un porte-bonheur.

car la roue du destin, voilée depuis quelques temps, tourne dans le mauvais sens, même quand j'ai le vent avec moi.

Exemple:

Hier, j'ai échappé à une chaîne effrayante de cataclysmes divers.

Je me baladais tranquillement sous le soleil dans le XVIIIème avec une amie qui en est ma meilleure mais dont je tairais le nom par secret professionnel.

Lors d'une halte au Mc Donald de Pigalle (celui en face du Sexodrome, c'est facile à trouver) j'ai frôlé le replâtrage total des pieds à la tête à coup de glace mi-fondue en tentant d'ouvrir le pot en plastique de mon Mc Flurry (une horreur chimique trop bonne.)

Pourquoi ouvrir le pot en plastique de sa glace chimique de fast-food?

-Pour atteindre plus facilement le fond? (réponse de barbare qui use les pots de yaourt à force de les racler pour TOUT finir.)
-Pour avoir l'air moins golio avec ce couvercle tout bizarre qui empêche la cuillère trop large de bien aller au fond? (réponse de garçon pragmatique mais quand même un peu psychopathe sur les bords.
Massacre à la tronçonneuse n'est pas loin.)
-Comme ça, pour voir? (réponse de Moyen...)

Après ma lutte contre un pot en plastique non recyclé, nous sommes repartis joyeusement dans les rues du XVIIIème et du IXème, et, en gros, j'ai trébuché, percuté, frôlé, des trottoirs, des dalles déchaussées, des crottes de diplodocus (oui, c'est gros la crotte de diplodocus, c'est simple, ça s'escalade...) des poteaux, des portes et Miss-E a bien rit. (flûte, j'ai fait sauter ta couverture...)

Bref, j'ai échappé à un évènement planétaire majeur, un 2012 concentré en une après-midi, un alignement de planètes super rare qui fait exploser les pots de Mc Flurry et revivre les diplodocus rien que pour qu'ils vous chient sous les grolles.

Heureux j'étais, de voir ce grand tout cosmique insondable bienveillant avec moi en ce jour de très beau temps.

Aujourd'hui, j'ai renversé mon yaourt sur mon T-Shirt, j'ai marché dans un petit pot de lait concentré sans faire gaffe et mon pied a collé entre La Courneuve et la station Simplon, je me suis enfoncé une écharde dans le doigt et j'en ai écrasé un autre en rangeant des caisses.

Grand tout cosmique insondable, quand même, je te sens ironique.
Quand même.
Un peu, quoi.
Non?

Alors comme je ne suis pas du genre à ma laisser abattre par un karma qui se moque de moi, je fais appel à Maître Keba.

Je collectionne les pubs des marabouts Africains, diseurs de bonne aventure, astrologues, voyantes, parce que j'adore ça et l'annonce qui suit est authentique. (la mise en forme, les fautes, tout!)

PAIEMENT APRES RESULTAT
Monsieur "Biiiip" (je bipe les noms à cause du CSA.)
LA MALCHANCE VOUS POURSUIT?
Votre problème est grave? Désespéré?
Un coup de fil suffit pour Résoudre
vos problèmes Tél. à M. BIP authentique marabout africain,
délecter de Puissant dons vous serez convaincue
par l'exactitude de ses révélations, amour, chance, travail,
examens protection aide au retour de l'être aimé
Vous souhaitez une voyance ou en savoir plus, appelez moi.
Joindre une enveloppe timbrée avec une photo pour aller plus vite
Déplacement Possible 1ère Question Gratuite!

 

Voila, moi je trouve ça magnifique et tout de suite, on lui fait confiance à Monsieur Bip et on sent qu'il va résoudre tous nos problèmes.

D'ailleurs ma première question ce serait un truc du genre "hum, mais dites-moi, Mr Bip, le dialogue est-il le chemin de la vérité?" ou encore "bonjour, Mr Bip, ça va?" (et là, pan l'arnaque, je gaspille ma question gratuite, c'est moche.) ou, pour rester classe, j'entre, m'assois sur son coussin géant et au milieu des vapeurs d'encens et des odeurs de thé à la menthe, je me penche vers lui et je lui susurre "L'exigence de justice et l'exigence de liberté sont-elles séparables ?"... ("vous avez deux heures", rajouterai-je dans un sourire)

Ah, là, ma question gratos, elle vaut le coup, non?

Voici une visite efficace chez mon authentique marabout africain qui me prodiguera onguents, gris-gris, psalmodies diverses et boissons frelatées pour chasser mon mal et me remettre dans un chemin de bénédiction et de lumière.

Sympa Mr Bip pour le prix d'une twingo.


Je crois qu'en fait, je n'ai finalement peut-être pas besoin de porte-bonheur.
Déjà pour ne pas vider mon porte-monnaie.

Et surtout, parce qu'en ce moment, le Bonheur, je n'ai pas besoin de chercher à l'attirer.
je crois qu'il commence à me trouver.

samedi 17 juillet 2010

Country House / Blur



Hop, une chanson pour tous ceux qui comme moi sont à Paris cet été.

Parce que c'est pas parce qu'on est à Paname quand tout le monde est ailleurs sous le soleil qu'on ne peut pas se croire à la campagne.

Il y a des tas de parcs à investir pour y faire des pic-nics, il y a des terrasses avec vue sur la mer seine, il y a de la guinguette quand on cherche, de la musique, des rires de filles dans les rues, comme dans n'importe quelle petite ville de province.

Il y a du vert, quand même un peu, il y a des rues pavées.
Des squares, comme à télégraphe, où on peut un peu regarder le temps passer.

Paris l'été, il n'y a personne à part des touristes.

Pour se sentir bien à Paris, il suffit donc d'appeler ses amis.

Et de pousser le volume à 11.

lundi 12 juillet 2010

I Love Paris / Ella Fitzgerald



Il y a quelques semaines, je détestais Paris.
Et après, je me suis réapproprié la Ville, et elle m'a de nouveau ouvert les bras.

Et hier, dimanche, je me suis rendu compte que l'aventure était là, tout prés.
Il suffit de vouloir la chercher;

C'est une visite au ciné qui me l'a fait réalisé...


UN JOUR D'ETE.

Je savais que je passais tout l'été à paris, parce que je ne devais être en vacances que début septembre.
Et une canicule pesante nous tombais à cette époque sur le coin du dos. Une chaleur terrible qui clouait les pigeons au sol et rendait les voyages en métro épiques en fonction du coefficient déo de votre voisin.

C'est pour se rafraîchir dans le ronron de la climatisation mécanique qu'avec une amie à moi que j'ai et que je kiffe, nous avons décidé de nous enfermer dans une salle de ciné cette après-midi là.

Le hasard a voulu que les salles étaient en grève ce jour-là.

Pas de film, pas de ronron de la clim et de grondements sourds des RER qui passent sous nos pieds.

Mais finalement, il y a tant de choses à faire.

Trouver un parc?
Trouver un parc.

Mais à la question du où aller, nous avons préféré ne pas répondre et partir à l'aventure.

Quelle Ligne, par exemple?
La 11?
Hop, on opte.

Une station?
Télégraphe parait jolie.
Et il y aura peut-être des antennes, des phares lointains, des câbles et des sémaphores et des sirènes de bateaux.

Là-bas, nous nous sommes assis sur un banc, à l'ombre, dans un (tout) petit square sous l'oeil (certainement bienveillant) du gardien.

Laisser le temps passer sur un banc, finalement, c'est rassurant.

Un creux.
Nous avons alors fait tous les bars brasserie du quartier pour demander si ils faisaient encore à manger à 16h.
Mais on ne nous proposait que des couscous, ce qui peut paraître légèrement copieux sous 38°...

Nous avons vu la rue des fêtes, où je veux habiter, pour faire la fête (évidemment, et je suis fier de mon jeu de mots.)

Nous avons marché au hasard et avons mangé dans la jolie cour ombragée d'un restaurant formidable.
J'ai commandé une bière, et j'ai regardé la mousse dense couler le long du verre.

Nous avons vu une librairie qui fait aussi réparateur TV.

Des gens avaient les pieds dans l'eau au parc de Belleville.

On a vu une boutique "Les Cadeaux de Sophie"

C'est chouette de marcher comme ça, dans Paris.
(Surtout avec sa meilleure amie.)

Je m'entraîne à partir à l'aventure, et je crois que Paris est un terrain magnifique.

dimanche 11 juillet 2010

L'ANNIVERSAIRE DE LA CHANSONDUJOUR EPISODE I / UN AN DE CONCERTS POUR MOYEN

En 1 an, j'aurai écouté pas mal de musique dans mon IPod ou à la radio, et j'aurai découvert pas mal de choses.

Mais surtout en un an, j'aurai assisté à pas mal de concerts d'anthologie.

Un an de lives et d'émotions.

22 Juillet 2009.
BB King.
Palais des congrès.



Pour l'anniversaire de mon père, on décide avec ma mère et la frangine de lui offrir une place pour son idole.
La légende du Blues.
Je l'accompagne donc au palais des Congrès et nous sommes soufflés par la maitrise du Roi malgré ses 85 ans.
Chaque note est posée au millimètre, rien en trop tout est beau et efficace.
Et surtout, avec sa voix de camion chromé, il assomme tout le monde de sa classe.
Le papa et moi-même sommes aux anges.
C'est un bel été, on se croirait dans le sud des Etats-Unis...


(j'en parlais ICI)


5 Octobre 2009
Raphael Saadiq
Grand Rex



Pour mon anniversaire, ma soeur atomique m'offre un place pour voir le concert nucléaire de cet héritier de la Motown.
Claque de TNT dans les oreilles.
Parce que c'est hyper frais et dynamique comme on le faisait dans les années 60.
On sent quand même que le type a de la bouteille derrière, il sait de quoi il chante.
Me fait regretter de n'avoir jamais vu Marvin Gaye en live...


(J'en parlais ICI)


11 Octobre 2009
Prince
Grand Palais



Le concert de l'année.
Prince annonce le concert le mercredi, met les places en vente le vendredi (un pote fait la queue le matin et nous ramène les précieux sésames...) et embrase le dimanche la nef du Grand Palais, un endroit extraordinaire (où l'on avait dansé la Salsa il n'y a pas si longtemps...)
Je ne dors pas pendant deux jours.
Dimanche arrive.
Et à 22h, boum.
Je suis sur une autre planète.


(J'en parlais ICI)


08 Fevrier 2010
Faust par Jean-François Zygel
Théatre du Châtelet.

Mais si, vous connaissez.
L'air des bijoux, la castafiore dans Tintin, "aaaaah je ris de me voir si belle en ce miroiiiiir"
La révélation.
Je bne remercierai jamais assez ma pote Miss-E de m'avoir emmené à cette leçon de musique du génial Jean-François Zygel.
Zygel est quelqu'un de formidable, il vous fait croire que vous êtes plus intelligent en vous faisant comprendre la musique classique.

Et il m'a donné envie de faire le rouet avec la main droite...

6 Juin 2010.
Jay-Z
Bercy.



Brooklyn is in tha place.
D'entrée, Jay-Z montre à tout le monde qu'il est un King.
Son groupe fracasse Bercy, envoie un groove de folie démente il martèle tout le monde avec son flow avant d'incendier la salle avec son napalm "Run This Town".
Le Hip-Hop, c'est cool et c'est du talent.

(J'en parlais ICI)

8 Juin 2010
Them Crooked Vultures
Zenith



Une partie de l'Histoire du Rock'n Roll sous mes yeux.
1/3 de Led Zep, 1/3 de Nirvana, 1/3 de Queen of the Stone Age.
Une grenade à la gueule.
Pareil.
Un mur de son qui déferle, ça fait plaisir.
Surtotu quand trois simples instruments vous donnent l'impression de faire assez de bruit pour écraser les murs de Jéricho.


(J'en parlais ICI)


01 Juillet 2010
Stevie Wonder
Bercy.



Encore une grosse claque grâce à ma soeur que j'adore pour mon anniversaire.
(la boucle est bouclée...)
Stevie Wonder, le maître.
Le groove.
Et là, sur Superstition, son tube qui fracasse les dancefloors, il annonce l'arrivée d'un ami.
Et Prince déboule, serre Stevie Wonder très fort dans ses bras, joue un peu de piano, prend sa gratte, colle Bercy en fusion avec ses impros Funkys sur le groove dévastateur de son pote, les deux sont à l'unissons pour satteliser la salle et une fois la chanson finie, sa majesté repart avec un grand sourire en saluant la salle.
Il n'aura pas dit un mot.
La Classe.




Une grande année de concert, donc.
J'ai vu des choses incroyables et vécu des moments extraordinaires grâce à mes amis et les artistes que j'aime.
Et ça me donne envie d'en voir encore quelques autres.
Bob Dylan, Neil Young, Bruce Springsteen par exemple...

mercredi 7 juillet 2010

The Door is Always Open / Dave And Sugar



Ma porte est toujours ouverte.
Mon appartement est petit, c'est vrai, mais il me parait toujours plus grand quand les gens que j'aime sont dedans avec moi.

C'est ce que je me disais Lundi Soir en tout cas.
lundi soir, je pars chez mon psy en me disant "ma porte est ouverte aux amis, c'est normal, tiens donc, où sont mes clés, je ne les sens pas dans maVLAM."

Je précise que je ne m'amuse pas à hurler VLAM à tue-tête sur le palier de mon appartement le soir quand je pars chez mon psy, j'imitais seulement le bruit d'une porte qui se claque violemment sur votre nez.

Parce que Lundi Soir, je suis parti de chez moi et je me suis rendu compte que j'oubliais mes clés quand la porte s'est refermée à cause d'un courant d'air à effrayer un Typhon.

Evidemment, mes doubles étaient également chez moi, sinon, je ne serais pas Moyen.

Je vous ferais grâce de mes essais pour ouvrir la porte avec une radiographie (vieux truc de magicien de la Vie, quoi? tu es enfermé dehors et tes clés sont à l'intérieur? pas de problème files-moi une radio, hop hop hop je la glisse dans la fente de la porte, hum, ça résiste, je secoue un peu, clac c'est ouvert, tu es chez toi!)

Je vous épargnerai donc mes gesticulations de Magicien de la Vie en devenir et me résouds à appeler un escroc serrurier à 21h, parfait pour avoir un tarif honnête.

Mes concierges, qui sont des gens formidables, me glissent une carte de visite d'un serrurier, un vrai donc, et pas un voleur qui vous glisse son numéro dans la boite aux lettres, et quand vous l'appelez, il démolit votre porte parce, ben il n'y a pas le choix mon pauvre monsieur et ça fera 2000 euros.

J'appelle le maître des clés qui m'annonce être en déplacement mais il me file un autre numéro en me disant d'appeler de sa part, tout ira bien.

Ah, me dis-je.

Ce qui va suivre est la retranscription fidèle de la conversation téléphonique qui a eu lieu juste après.

Tuuut.
Tuuut?
Tuu-clic- Allo?

Moi: "Bonjour Monsieur, je vous appelle de la part de BIIIP, je suis coincé chez moi sur mon palier et ma clé est dans mon appartement."

Mr X : "Qui vous a donné ce numéro?"

Là, dans ma tête, se posent deux solutions:
-Soit je suis tombé sur un père de famille en train de border ses gosses qui a peur d'être piégé par l'inspection du travail parce qu'il est serrurier au black, et là, je me dis qu'il va me raccrocher au nez ou me faire payer 2000 euros.
-Soit je suis tombé sur un assassin qui bosse pour des albanais et je suis déjà mort.

Moi: "humreuleureum, Monsieur BIIIP?"

Mr X : "Ah, Ok."

(genre, tout va bien, je ne suis pas trahis par un confrère de la pègre et je vais venir te faire payer 2000 euros...)

Moi : "Oui, donc voila, la porte, fermée, clés dans appartement tout ça.."

Mr X : "Vous habitez où?"

Là, j'hésite.

Franchement, la perspective de me prendre une balle dans la tête parce qu'en fait ma porte s'est refermée à cause du souffle d'une balle tirée par un sniper pour abattre un type dans l'appartement d'en face, faisant de moi le témoin gênant d'un règlement de compte entre mafieux albanais m'enchante guère et celle de payer 2000 euros m'enchante encore moins.

Moi : "J'habite rue BIIIIP" (non, je ne donnerai pas ma rue, dès fois qu'un tueur albanais lise ce blog."

Mr X : (un temps de réflexion qui me semble durer une éternité de 54 secondes) "Je prends quelques outils et je suis là dans une demie-heure."

(Le mot outil m'a tout de suite fait penser à des flingues en tout genre, des silencieux, des cordes à piano pour étrangler, comme dans les films, des crans d'arrêts ou des explosifs pour faire péter ma porte et me faire payer 2000 euros.)

Moi : "Huuuuuuu Ok..." (avec la voix d'un ado qui découvre des poils.)

Le type arrive, avec un grand sac.

Je suis prèt à me sauver.

Il me regarde.
Il met la main dans son grand sac plastique.
Je récite des jevousalumarie.
Il me regarde.
Je me prépare à dévaler les escaliers.

Pas de flingues, de couteaux ni d'explosifs, il sort une radiographie.
(vus vos poumons, mec, va falloir penser à la retraite...)

Je suis vert.

Une radio.
Comme moi.
Sauf que lui, c'est un magicien de la vie.

Il glisse la radio dans la fente de la porte, ah, ça résiste? Attends, j'insiste, hop, un petit coup de pied en bas, toujours pas?, un coup d'huile là, je secoue, CLAC c'est ouvert, vous êtes chez vous.


54 secondes.
(en gros)
(oui, il fait tout en 54 secondes, réfléchir et ouvrir les portes, il est très fort.)

80 euros.
(oui, ça aussi c'est fort.)

Mardi soir, j'ai filé mes doubles à ma soeur.
Qui est aussi ma voisine.

mardi 6 juillet 2010

I'm Happy Just To Dance With You / The Beatles



Il existe des bonheurs tous simples dans les vies.
Des choses qui vous collent un sourire à dévisser la mâchoire pendant des heures, et surtout, qui donne un bon gros coup de fouet au moral.

Comme une super soirée dans le meilleur bar du Monde entier, le Baron Samedi, mes amis.
Merci encore à Manu et Tatiana, du coup, pour nous avoir tous supportés.

merci aux Amis qui sont venus, vous êtes les meilleurs amis du monde et puis c'est tout.
Merci à Guillaume et son Mix de Folie Folle.

Merci à ma Famille.
Ils sont tops.
Nucléaires.

Samedi soir, après avoir ravagé le meilleur bar du Monde, nous sommes partis à quelques-uns à l'aventure des brumes de Paris.

Et c'est dans un lieu Mystérieux chargé de groove qui fracasse que j'ai eu une confirmation.

C'est en sentant des basses sortir d'enceintes en fusion que je me suis rendu compte que parfois, la vie c'est facile.

Finies les questions idiotes et les problèmes de pacotille.

J'avais enfin trouvé le secret pour me sentir comme un Tigre du Bengale.

Il suffisait de danser...

samedi 3 juillet 2010

Age of Aquarius-Let the Sunshine In / The 5th Dimension



Aujourd'hui, j'espère une accalmie de mon karma.

Il a fait un soleil radioactif toute la semaine, les températures étaient incandescentes, mais bon, c'était la semaine, et la semaine, c'est boulot et métro, donc la semaine, on ne profite pas des bienfaits du beau temps, on subit surtout un poid de chaleur sur les épaules, la tronche collée par la sueur à votre voisin de RER qui n'a pas mis de déodorant ce matin, parce que bon, quand même, ça sert à rien et ça prend du temps.

Et je me lève ce matin, samedi, un week-end, et pan, les écluses du ciel sont ouvertes et il tombe les Chutes du Niagara.

Sympa.

Et c'est le début de l'été, et l'été, c'est pic-nic, bières en terrasse, balades le long du canal, et surtout musique.

Musique par les fenêtres des appartements, dans les voitures qui passent, dans les rues parfois...

Et moi, l'été je pense souvent à cette chanson parce que je me dis que certains étés des années 70 devaient être sympa, quand on faisait péter les soutifs dans les parcs et les bombes au Viet-Nam.

J'espère une clémence de mon Karma aujourd'hui et me sentir vraiment en été un jour de congé.

Me sentir en été le jour de mon anniversaire...