lundi 7 mars 2011

Trouble in the Message Center / Blur



Aujourd'hui, j'étais volontaire et décidé.

je suis parti d'un pas volontaire et décidé au boulot, histoire de passer une bonne journée non mais.

Et j'ai passé une journée de volontaire décidé, entre le téléphone, les clients, les collègue et les pauses cafés les moments de réflexion volontaire et décidée sur ce qu'il y a à faire après.

Et bizarrement, il y a deux-trois choses qui se sont déréglées.

Des moments de réflexion étonnement longs pour des questions plutôt banales comme la racine carrée de 7895, la date de parution des romans de John Steinbeck ou mon signe astrologique.
(oui, aujourd'hui, on m'a demandé mon signe astrologique, comme ça, tranquillement, et j'ai du réfléchir une bonne douzaine d'heures avant de le retrouver...)

J'ai trébuché plus de fois que d'habitude.

J'ai bafouillé sur des mots comme procrastination et sandwich.

Je vous avoue avoir même eu peur de faire un début d'AVC ou de crise d'hypoglycémie tellement tout ceci ne paraissait pas normal (non mais c'est vrai, je veux bien être parfois un peu tête en l'air, mais aujourd'hui j'ai jeté le gobelet de mon café avant de l'avoir bu quand même...)

C'est perturbant quand même, de sentir une légère faiblesse au niveau du raisonnement et de la concentration. On en arrive assez rapidement à se croire con ou tout maboule et ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable.

Imaginez-vous, passer du statut fort épanouissant de "personne volontaire et décidée, hop, motivation" à "légume incapable d'associer deux idées simples ou de composer un numéro sur un cadran de téléphone sans saigner du nez ou tomber par terre."

On s'éloigne largement de la situation enviable espérée par tout un chacun afin d'éloigner une bonne fois pour toute cette immonde roue voilée de son destin bancal. (et stellaire, mais c'est parce qu'en personne décidée et volontaire, je suis ambitieux.)

Le chemin du retour, un supplice, une torture, une galère sévère, je me suis perdu dans le métro alors que je n'ai pas de changement (et que j'étais quand même volontaire et décidé. Même sur le chemin du retour.)

Finalement, je suis rentré chez moi, pensif.

(et affreusement apeuré à l'idée que mes neurones décident de griller par séries de 16 millions, il faut bien le reconnaître.)

Et j'ai trouvé la cause de tous ces troubles.

J'avais mis mon boxer porte-bonheur à l'envers.
















J'ai pris rendez-vous chez le radiologue le plus proche pour passer une IRM et je vais doubler mes séances de psychothérapie je pense...

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