mercredi 30 mars 2011

You Wear it Well / Rod Stewart



La dernière fois que je suis rentré de Toul-c'est-cool, je me suis rendu compte avec effroi que mon propre père se trompait et portait sans frémir certains de mes pyjamas.

(et là, vous allez dire que je fais une fixette sur mes sous-vêtement!)

Je m'en suis rendu compte de manière très simple.

En voulant enfiler prestement et avec ma classe habituelle mon splendide pyjama Guinness (non, je ne suis pas obsédé par la bière non plus...) il m'est retombé directement sur les chevilles comme un vieux flan.

En vérité, et sans vouloir faire offense à mon papa qui est beaucoup plus musclé que moi (et qui court des semi-marathons ou avale le terrible col de la Côte Barine (qui effraierait le Mont Ventoux) à vélo) on aurait pu en faire rentrer deux comme moi dans mon bas de pyjama.

Pour les non-Toulois, la Côte Barine, c'est ça:


C'est simple, c'est tout juste si je ne rentrais pas entièrement dans une seule jambe.

La question que je me suis tout de suite posé, c'est comment est-ce qu'il a pu se sentir à l'aise avec un caleçon Guinness dans les fesses?

Il n'est pas gêné de marcher moulé?

(encore une fois, je ne me moque pas, je m'interroge et m'inquiète pour son confort nocturne...)

Alors vous voyez, je me sentais légèrement sot avec mon pyj' sur les chevilles, victime d'une terrible méprise vestimentaire.

Sot, oui, mais également soulagé de m'en être rendu compte avant de me coucher.

Imaginez un peu le carnage si j'avais du courir en pleine nuit aux sanitaires avec mon caleçon sur les chevilles.

"A courir avec son pyj' sur les chevilles, on ne récolte que des dents cassées" rappelle d'ailleurs très sagement un vieux proverbe de Yogi tibétain.

Mais ceci dit, ça me flatte presque que mon père confonde ses vêtements avec les miens.

Parce que déjà, ce ne sont ni ma frangine, ni ma mère qui ont confondu, et ça, ça rassure.

(si, si, je vous jure, ça rassure, malgré tous les sentiments que j'ai pour ma soeur et ma maman.)

Et ça me dit que même si je suis taillé dans une fuite de gaz, je rivaliserai presque avec le gabarit d'un sportif amateur qui court, pédale et taille les glycines plus vite qu'une tronçonneuse.

Je crois qu'en fait, ça me rassure de savoir que mon père est plus fort et plus musclé que moi.

Même si ça me coûte des pyjamas immettables et des élastiques détendus.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Alors, la grosse feignasse de chanson du jour de moyenman a décidé de reprendre un rythme normal ?
Cool.....