lundi 15 décembre 2008

Tempo Di Valse / Antonin Dvorak



Incroyable, je n'écoute pas que des riffs et du scratch, j'écoute aussi du vent dans des cordes.

Aujourd'hui, perdu dans les perturbations de la Gare du Nord (Moyen ne kiffe vraiment pas les grèves) c'est ce morceau là que j'avais en tête.

Oui, il y en a plein d'autres.
Certaines Sonates de Chopin vous font aussi croire que Dieu existe.
Ecouter du bach rend meilleur.

Mais cette musique me fait voyager loin.
Je ne vois plus le quai et les RER, oubliée la banlieue et la grisaille,
Je vois les étendues glacées du Groënland et la réserve du Serengeti.
Je vois la cordillère des Andes
Je vois la grande barrière de corail.
Je vois la cathédrale de Toul.
Je vois Times Square.
Je vois les geysers d'Islande et les statues de l'ïle de pâques.
Je suis dans la jungle d'Amérique latine et je vois le Sphinx.
Je suis au pied de la grande muraille de Chine et le soleil se lève.
Je vois les Aurores Boréales en Alaska.
Je vois les baleines.
Je vois Ouessant.
Je vois Teahupo'o.
Je vois les moutons de Nouvelle Zélande.
Je vois le désert de Gobi et son soleil écrasant.
Je vois St Petersbourg sous la glace.
Je vois le Grand Canyon et les côtes de Toul.
Je vois les jardins suspendus de Babylone.
Je suis au sommet de l'Everest ou 20.000 lieues sous les mers.
Je vois un Pub perdu dans la Lande irlandaise, près d'un lac où sommeille un monstre millénaire.
Je vois les tigres du bengale.
Je vois Baloo danser dans la jungle.
Je vois des choses que je veux vivre, et d'autres que je ne veux pas oublier.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est magnifique...

Miss-E