samedi 17 janvier 2009

Doin' it to Death / James Brown


Découvrez James Brown!


Peut-être pas la chanson la plus connue du Godfather of Soul comme il aimait s'auto-appeler (oui, il s'auto-kiffait) mais voici un beat funky monstrueux.
Voici de quoi se mettre en jambe pour partir guincher le samedi soir.
Parce que quand même, question mettre la chaleur, James Brown était un poil expert.
Une présence scénique incroyable, un groove d'extra-terrestre dans la voix, un sex-appeal démesuré, c'est simple on a pas fait beaucoup mieux depuis.
Son album Live at the Apollo de 1962 est devenu une référence, ses chansons sont samplées dans tous les sens, ses musiciens continuent les tournées de folie (et Macéo Parker, un des anciens pilier de sa section cuivre, en live au Nancy Jazz Pulsation ben c'était de la folie folle, mes jambes s'en souviennent encore) et son esprit hante encore les ondes.

Ce mec est une pierre gigantesque dans la culture noire.
Il avait du succés, il était fier de sa couleur de peau, il a influencé un nombre incalculable de gens derrière, blancs ou noirs d'ailleurs, bref, ce type est incontournable dans l'histoire de la musique du XXème siècle.

Il était Mohammed Ali, Michael Jordan, Michael Jackson et Claude François (pour les costards) dans la même personne. Un géant.

Un géant qui pouvait être très très con, c'est vrai (il savait très bien taper sur sa femme), mais finalement mieux vaut se souvenir de lui pour son fabuleux son.
Il y aura toujours des gens pour ne pas oublier le reste.

Ouvrez les fenêtres de vos apparts/maisons/voitures/bateaux/caravanes (comment ça, ça caille dehors? Quand James Brown envoie son beat, il fait chauuuud), poussez le volume jusqu'à 11, et laissez le groove vous entrainer, le week-end ne fait que commencer...


WE'RE GONNA HAVE A FUNKY GOOD TIME!!



Version Live.
On avait Claude François, les américains avaient James Brown.
Et à part le même goût prononcé pour la chemise à paillette qui décolle la rétine et brûle les yeux, on peut pas dire qu'ils aient eu grand chose en commun...
Claude François, c'est la version beurre-saucisson-ch'tis de James Brown (ou James Brown, c'est la version viande rouge-sueur-testostérone de Claude François, au choix)

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