dimanche 4 janvier 2009

Everybody's gotta learn Sometimes / Beck



Alors c'est vrai que beck est un sacré surdoué.
Le genre de mec qui se permet de faire seul un double album avant trente ans. (et un double album cohérent avec plein de titres biens, pas un double album raté, hein?)

Cette chanson est trop belle.
Un piano d'une tristesse totale, une guitare déchirante au milieu, un chef-d'oeuvre pour dépressif pourrait-on penser.
Et ben même pas!
En fait cette chanson me donne une super patate.
Enfin presque. (disons que ça me colle plus la patate que le film auquel elle est associée)
En fait c'est une chanson qui a tout pour rendre dépressif et pourtant, par les arrangements de Beck, elle redonne plus le moral qu'autre chose.
C'est un poil mélancolique mais je trouve qu'il y presque de la joie derrière.

On y retrouve des relents folk à la Neil Young, un ton proche de Dylan et des paroles à tomber par terre. (et j'y vois un peu de Beatles aussi...)

parce que pour le coup, Beck il a drôlement raison.

Il faut parfois changer son coeur et changer ce qu'il y a dans sa tête pour que les choses aillent mieux.
Il faut se remettre en question et ne pas penser tout comme acquis.
il faut arrêter de croire que l'on est toujours dans son droit.

Parce que oui, finalement, les choses peuvent être simples.
il suffit simplement d'accepter que l'on puisse encore apprendre des choses et donc agir en conséquence.

Cette chanson formidable est en plus maintenant rattachée à un film merveilleux.
Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry est un bijou d'inventivité, de trouvailles visuelles, de drôlerie et d'émotion. Jim Carrey et Kate Winslet y sont fantastiques.

Un film qui donne envie d'apprendre plein de choses sur les autres.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

D'accord sur tout !

Miss-E