mardi 11 août 2009

Master Blaster (Jammin') / Stevie Wonder




Après cet intermède rocambolesque que je kiffe (et qui me touche et m'émeut néanmoins puisque c'est un très joli texte qu'on m'a offert pour mon anniversaire, merci encore grognon...) on reste englués, écrasés sous les 40 tonnes du temps qu'il fait dehors avec ce son moite qui vous explose les tympans et fait couler la sueur.

Une dynamite Funk qui fait bouger les jambes.

Déjà une basse de malade mental qui déboule comme un tsunami sur une rythmique qui arrache le sol comme un char d'assaut.
Et après déboulent des cuivres qui tonnent et renversent les murs de Babylone.

Là, Stevie Merveille fait pas dans la dentelle, renvoie Timbaland, les rapeux du dimanche et leurs prods grasses au bac à sable et balance un groove qui vous scotche obligatoirement sur un dancefloor.

Ce qui est rigolo c'est que cette chanson connait deux versions.

celle-ci, qui déboite méchamment sa mère et vous colle un uppercut dans le sternum, et une version de Bob Marley, qui vous endort. (ou presque.)

La version de Stevie Wonder est un hommage à Bob Marley, évidemment, mais en beaucoup plus percutant que l'originale.
(La version de Stevie Wonder sur l'album "Hotter Than July" qui mérite bien son nom et celle de Bob Marley sur "Exodus")

Bon, je vais pas non plus vous dire laquelle, je préfère, vous avez deviné, c'est celle qui me rend parkynsonien des jambes.

Oui, il fait chaud, lourd, moite et étouffant dehors.

C'est une bonne excuse pour ouvrir les fenêtres et faire cracher vos enceintes...

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