dimanche 8 mars 2009

Les Mains d'Or / Bernard Lavilliers & The Thrill is Gone / B.B. King



Alors Vendredi, les enfoirés (qui méritent vraiment leur nom) se vautraient à la télé.
Franchement, je trouve qu'il y a rien de plus méprisable que de faire sa promo en utilisant une "oeuvre" caritative.

Parce que dans ce cirque à la con, il y en a une paire qu'on ne voit qu'à ce moment-là.
Les Elsa, Liane Foly, MC Solaar et j'en passe seraient portés disparus depuis longtemps sans la cantine des pauvres.
Pathétique.

Alors j'ai décidé de rendre hommage à un type dont tout le monde se fout.

Un mec limite mytho, grande gueule, vantard et jmelapète mais un mec lucide qui a toujours refusé de rejoindre la troupe des enculés.

Oui, Bernard Lavilliers est un type bien. Un mec je pense assez lucide et qui a quand même certains principes.

Et un type qui ne fait pas de l'humanitaire Bling-Bling. Qui ne se vautre pas dans la foire putassière pour vendre des disques et des tickets restaurant.

Quand ces enculés de Daewoo, qui avaient promis bonheur et joie à toute une région, ont emmené leur usine sans ses employés en Pologne pour baisser les coûts de production à peine deux ans après la construction de l'usine (mais en oubliant sottement de rendre les subventions obtenues de la région et de l'europe) ben le Nanard, il était là avec les employés à chanter cette chanson devant le siège de la boîte. Et là, en voyant les images à la téloche, ben je faisait pas mon malin.

Parce que les gens ils s'en foutent qu'on leur vende du rêve.
Et la solidarité commence pour eux.
Et les gens c'est pas des repas du coeur qu'ils faut leur donner.

les gens, ils veulent être dignes.
On veut tous se sentir digne.

Et se sentir digne, c'est pas compatible avec les termes coûts de production, rentabilité, mécanisation et délocalisation.

Bon après cet intermède coup de gueule du Dimanche, continuons dans la musique.

Et retour bon gros Blues des familles pour saluer la venue de Papa Gaston à paris et sa formidable participation au Semi-marathon sous des conditions dantesques à effrayer un Kenyan.

Du B.B. King, le bluesman préféré de papa Gaston.

Du bon du lourd, une voix de T-Rex en baryton, un groove de folie folle, et une guitare.
Une guitare qui décolle dans les airs et vous retourne comme une crêpe.
une guitare qui semble vivante.
Une guitare et du rythme pour toute une vie...

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