Chaque jour une chanson que je partage avec vous amis lecteurs. Une chanson en fonction de mon humeur ou de l'actualité du jour. Une chanson pour danser, pleurer ou tout péter. Une chanson pour aider à affronter la journée.
dimanche 30 août 2009
I Can't help Myself (Suger Pie Honey Bunch) / The Four Tops
Alors hier, j'étais le DJ d'un soir de mon bar préféré du monde, et à part les deux gros cons bourrés qui ont fait chier tout le monde, ben je dois dire que c'était vraiment une bonne soirée.
Parce que les amis et la Caro-Magnonne-Tata-Bernard étaient là (et surtout Gros Merci à Mathilde, à Gwendal, à Marie et son chéri d'avoir fait le déplacement, c'etait top!)
Parce qu'au baron samedi, à part les deux relous, les gens sont gentils.
Parce que passer des disques et buvant des bières gratos, c'est le pied.
Et pis parce qu'apparemment, les gens ont bien aimé.
Si, si, il y en a même qui me l'ont dit et qui n'étaient pas mes amis.
Et il y en a même qui dansaient et qui n'étaient pas mes amis non plus.
Et il y en a même qui me demandaient les titres que je passais parce qu'ils aimaient bien. Ben mine de rien, c'est con, mais ça fait plaisir de noter un titre de chanson sur un bout de papier pour la faire découvrir à quelqu'un...
Bref, pour ceux qui y étaient et pour ceux qui n'y étaient pas, voilà un petit refrain pour se (re)donner le goût dans la bouche...
Et pour ce courageux Manu du baron et sa gentille collègue qui n'a certainement pas passé une bonne soirée, je vous fais un gros bisous, merci pour tout, et allez vous changer les idées au resto!
jeudi 27 août 2009
Baby A Gogo / Barbara McNair
Aujourd'hui, à 06h15 du matin, les PTM sont devenus officiellement les heureux parents d'une petite patate.
Alors la Tata Bernard (caro-magnonne, pour ceux qui suivent pas) elle pleure depuis 06h15 et 27 secondes. (Elle est fière d'être marraine auto-proclamée de la patate et va se teindre les cheveux en violet!)
Et le Moyen, il a les yeux légèrement humides parce que quand même , ça fait quelque chose quand les amis deviennent parents d'une patate.
Et comme je veux souhaiter la bienvenue à la patate en question et féliciter les parents, hop, à peine là, elle va apprendre à aimer la bonne musique.
Et les parents, ils vont apprendre à fredonner des jolies chansons à la patate pour qu'après, la patate elle braille de sa voix cristalline des chansons un poil plus sympas que frère jacques ou du Christophe maé quand elle sera en âge de comprendre et parler (sans doute vers 8 mois, vu comment elle va être brillante la patate.)
Et Moyen, il commence à penser à des compil pour la patate.
Et le Moyen, il espère que la prochaine patate, elle l'appelera tonton.
mercredi 26 août 2009
Shoot the Runner / Kasabian
Wouhouuu! du bon gros rock qui détartre les oreilles pour se réveiller de bonne humeur!
En plus c'est pas vieux, c'est tout frais de nos jours, les enfants.
Bon ça doit être la seule que j'aime bien du groupe mais bordel à dutre, elle est bien bonne, cette chanson.
Et Kasabian prouve que décidément, les anglais sont pas totalement manchots quand il s'agit de faire du rockèneroll qui fait bouger les pieds et les cheveux.
ça envoie une patate du feu de dieu et balance une ritournelle ultra-facile à retenir pour pouvoir bien le brailler aux touristes dans la rue et aux vieux dans les bus. (ou les files d'attente.)
(parce qu'il y a toujours des vieux dans les files d'attentes. Jamais Scarlett Johansson ou Natalie Portman.)
En plus, c'est rebelle, ils disent plusieurs fois le mot "Bitch" dans leur chanson, et non maman, ça ne veut pas dire "plage" dans ce contexte.
Shoot the runner, quelle bonne idée, tirons sur ceux qui courent.
Le monde se divisent en deux catégories.
Ceux qui tirent et ceux qui courent.
Vous, vous courez.
lundi 24 août 2009
I Try (Feat. Mary J. Blige) / Talib Kweli
Aujourd'hui, il me fallait un gros son pour me gonfler à bloc.
Me propulser sur l'Everest et me faire croire que je vaux un peu plus que ce que je suis réellement.
Aujourd'hui il me fallait une claque sonore.
Merci à Talib Kweli et Mary J. BLige pour cette chanson terrible qui, non seulement fout une patate atomique le matin, mais en plus vous donne la foi.
Pas la foi des Bigoteux du dimanche.
La foi des érudits et des lettrés.
La foi de celui qui croit en son destin.
Ou au moins qui a confiance en lui.
(j'aimerais être à la place du croyant qui a mis son destin dans les mains de sa foi avec une confiance aveugle. J'aimerais être à la place de celui qui se sait guidé.)
Aujourd'hui, j'ai testé ma confiance en mon destin.
Aujourd'hui j'ai essayé.
J'ai essayé.
J'ai tenté.
J'ai perdu.
Alors demain, puisque demain arrive bien vite.
Alors demain, je recommencerais.
Car l'inconnu ne me fait pas peur.
Mais l'ignorance, si.
dimanche 23 août 2009
Sunday Morning Coming Down / Johnny Cash
Vous avez vu comment il fait beau?
Voilà une chanson du dimanche.
Une chanson qui ne raconte rien d'autre qu'un chouette dimanche sous le soleil.
Bon, d'accord, le monsieur sort d'une gueule de bois cataclysmique, avale deux bières au petit-déjeuner s'habille en haillons et sort dans la rue avec une haleine de chacal moisi.
Mais comme c'est Johnny cash et de la country (mais de la bonne, pas de la caviardée par un accent texan à couper à la tronçonneuse et un banjo pourrave...) ben c'est joli.
Oui, c'est joli de marcher dans la rue un dimanche au soleil, même si vous pensez que Dieu, qui n'existe pas et qui est très cruel, prend un malin plaisir à entasser les merdes sur votre tête déjà handicapée par une gueule de bois nucléaire.
Oui c'est joli de fredonner des refrains country une bière à la main en regardant les passant un dimanche sous le soleil.
J'aime les dimanches au soleil.
Alors je vais sortir rejoindre mes amis pour manger sur un coin d'herbe.
J'aime les dimanches au soleil. J'attends déjà le prochain.
samedi 22 août 2009
Walk This Way (feat. Aerosmith) / Run DMC
Hop une chanson qui fout la patate après une semaine légèèèèrement crevante.
Une chanson qui m'aère la tête en attendant les vacances vendredi prochain. (et que je fêterais dignement dès le samedi soir, croyez-moi...)
une chanson qui met de bonne humeur, un truc indémonable avec son riff très pop et les rappeurs de Run DMC qui foutent la pêche.
Un des premiers exemple de fusion rap/rock (il en viendra plein d'autres, de Cypress Hill à Rage Against the machine) et la meilleure chanson d'Aérosmith pour moi.
Et puis c'est plutôt joyeux, ça ne se prend pas au sérieux (sauf les faux loubards d'Aérosmith qui pensent faire trembler l'antéchrist lui-même alors qu'ils ne feraient pas peur à un gosse.)
Alors en attendant les vacances, la liberté, la révolution, l'inconnu(e), Avatar de James Cameron, du nouveau, des platines et d'autres trucs biens.
En attendant des pintes et de la musique dans mon salon.
En attendant la tireuse à bière chez les moyenparents.
En attendant des cheveux roux (ou bruns ou blonds).
En attendant de pouvoir de nouveau regarder vers le haut avec confiance.
En attendant Samedi prochain.
En attendant demain.
J'avance à MA manière. (et souvent avec le sourire...)
Ne me demandez pas de faire comme les autres, je n'y arrive pas.
Je ne veux pas.
Et c'est pas grave.
(et je remets mon chapeau.)
mercredi 19 août 2009
Dance to the Music / Sly and the Family Stone
Bon, je sors la grosse artillerie Funk de Sly et sa famille défoncée. Ou pierre. (ruquier d'or, merci) pour lancer le compte à rebours avant la soirée de l'année (après le set de mon ami Soulman Guillaume la semaine dernière quand même, qui a déchiré le Baron Samedi, notre salon, avec ses titres soul.
il a même impressionné certains DJ résidents qui l'ont félicité et c'était normal vu le set de folie qu'il nous a sorti.
Guillaume Soulman, ma couille, tu vas devenir un grand DJ si tu continue comme ça, je suis fier de toi mec!)
Alors en avant-première exlu mondiale de la mort, encore plus attendu que le premier trailer de Avatar-le-prochain-film-de-James-Cameron-qui-va-révolutionner-le-cinéma, voici un titre qui sera dans mon set.
Et faut dire que ça envoie fort, non?
ça groove dans tous les sens, le clavier est en feu et le batteur aussi, les cuivres vous crachent un napalm sonore dans les oreilles et otut fini en grosse fête générale.
j'adore les cheveux gris de la choriste, c'est classe et funky.
C'est de la musique qui ne se prend pas au sérieux, qui n'a qu'un seul objectif: faire danser le public!
De la musique pour faire la fête.
De la musique pour Moyenman!
En espérant que ça vous donne envie de passer faire un tour...
mardi 18 août 2009
Spécial Anniversaire à Jo mon Ami !! Redemption Song / Bob marley
Hier c'était l'anniversaire de mon ami Jo, mais je le fête aujourd'hui.
Alors mon pote Jo, puisque tu aime Bob Marley, la chanson du jour est pour toi.
Spéciale dédicace comme vous dites, vous les jeunes!
Bon, c'est de la musique de jeune drogué joueur de tam-tam, intermittent du spectacle et hippie mais c'est la chanson la moins relou de Bob quand même.
Et Jonathan, ben parfois je le chambre, mais c'est surtout parce que je le kiffe ce mec.
Il est marrant, il est zen (comme tous les drogués de son espèce) et c'est un des garçon les plus gentil du monde.
Il a des aberrations capillaires sur la tête, mais on lui pardonne.
Il se ferait passer à tabac par une mouche tellement il est gentil.
Et aujourd'hui, je lui souhaite un très bon anniversaire du haut de ses 26 ans de jeune trou du dutre.
Jo, je t'aime ma poule!
Alors mon cher, ouvre tes fenètres en grand, pousse le volume à fond (jusque 11), ce son est pour toi.
A Song of Freedom....
lundi 17 août 2009
What's So Funny 'Bout Peace,Love and Understanding ? / Elvis Costello
J'adore Elvis Costello parce qu'il est classe et marrant.
Et voilà du bon rock qui bouge du dutre et qui se prend pas au sérieux.
Voilà de quoi se réveiller de bonne humeur les enfants.
Il prouve qu'on peu avoir pas beaucoup de cheveux, les lunettes de Bernard Pivot et le costard de Bernard aussi mais Tapie cette fois-ci et envoyer la patate sans avoir l'air d'un ringard qui essaye de faire illusion en se faisant passer pour un jeune très énervé alors que ces spasmes qui secouent son corps rachitique de pruneau sec ne sont pas les expressions d'un groove atomique mais celui d'un parkinson déjà bien installé.
Et puis un mec qui collabore avec Paul mc Cartney, Bruce Springsteen ou les Specials ne peut que recevoir ma bénédiction des oreilles.
Et il est anglais, for God's sake, donc forcément, il a de grandes chances pour savoir comment faire du son qui fait plaisir.
Et enfin, dernier indice, il s'appelle Elvis. (et Costello, c'est le nom de sa mémé, alors maintenant je vais m'appeler Moyen Elvis Weber, ça claque et sa rocks!!)
Voilà du rock comme j'aime.
Un peu simple, un peu rythmé, un peu péchu, un peu fun et surtout un peu classe...
et petit cadeau pour la Caro-magnonne et pour Moyen aussi...
ça souingue!!
samedi 15 août 2009
Spécial Guitaristes: Hommage à Lester William Polfus, Créateur de la Gibson les Paul.
Lester William Polfus est mort cette semaine à 94 ans.
En 1952, Lester William Polfus (surnommé Les Paul) guitariste de grande renommée à l'époque, créé en collaboration avec Gibson une machine de guerre sonique.
Un char de son.
La Gibson Les Paul.
Une guitare mythique. Historique.
Un instrument de rêve pour tous les guitaristes du monde.
Un instrument construit pour envoyer un son à décrocher le papier peint et coller mamie au mur.
Alors je ne connais pas du tout les spécificités techniques de la lutherie ou des micros mais ce que je peux vous dire, c'est que cet instrument a été conçu pour envoyer du groove.
jazz, blues ou rock, cette guitare a été fabriquée pour détartrer les oreilles.
C'est sur une Les Paul qu'Eric Clapton réalise le solo de While My Guitar Gently Weeps sur l'album blanc des Beatles. (avant de passer chez Fender Stratocaster l'ennemi juré, j'ai bon cousin?)
Et on commence avec Duane Allman.
Pas très connu, une carrière super courte (il meurt en 1971) et pourtant il a marqué le rock d'une empreinte de dinosaure avec le Allman Brothers Band.
Et Billy Corgan, sur l'album Mellon Collie and Infinite Sadness et sa chanson phare Bullet with Butterfly Wings, avec son riff en tronçonneuse et sa basse-marteau-pilon.
Evidemment, l'immense Neil Young qui, sous ses airs d'homme des bois tendance Charles Ingalls, vous envoie un son à effrayer un buffle. (ou un métalleux.)
Là, on parle de riff.
Là, on parle de gros son les enfants.
Et je reviendrais forcément un jour sur cette chanson, Hey, Hey, My, My, d'abord parce que c'est une de mes préférées du monde et ensuite parce que Kurt Cobain, qui vouait une admiration sans limites à Neil Young, la cite dans sa lettre posthume.
Et rien que pour ça, ça vaut le coup de s'y attarder une journée...
(cousin, rassures-moi, c'est bien une Les Paul qu'il a dans les mains pour envoyer son tsunami sonique?)
David Gilmour, le virtuose de Pink Floyd vous scotche au mur..
Kirk Hammett aussi, mais dans un autre style.
Bon, il est plus rentre-dedans et fait pas dans la dentelle avec son riff-bulldozer et son solo qui vous découpe en morceaux, mais bon, ce sont mes metalleux préférés...
Et il y en a tant d'autres.
B.B. King bien sûr
Alvin Lee de Ten Years After
Et Carlos Santana, Van Halen(il joue sur Les Paul je crois.), Gary Moore, Mark Knopfler...
et Angus Young avec sa Gibson et ses tenues d'écolier...
et Slash avec les Guns'n Roses.
Le chevelu aux chapeaux utilise exclusivement des Gibsons Les pauls.
Il en est dingue.
(Sweet Child'O Mine)
Et comme c'est un hommage aux guitaristes, ben aujourd'hui je rend aussi hommage à mon cousin Vincent.
Guitar-Héro.
J'espère qu'un jour, lui aussi aura sa Gibson les paul pour cracher des décibels dans une salle de concert.
En attendant on l'écoute là.
et qui dit guitaristes, Vincent, et tout et tout, dis un des héros du cousin.
Jimmy Page.
et si j'admire autant les guitaristes, c'est parce qu'avec mon oreille musicale de tracto-pelle, je ne pourrais jamais en être un...
Alors je les écoute.
Et je kiffe
En 1952, Lester William Polfus (surnommé Les Paul) guitariste de grande renommée à l'époque, créé en collaboration avec Gibson une machine de guerre sonique.
Un char de son.
La Gibson Les Paul.
Une guitare mythique. Historique.
Un instrument de rêve pour tous les guitaristes du monde.
Un instrument construit pour envoyer un son à décrocher le papier peint et coller mamie au mur.
Alors je ne connais pas du tout les spécificités techniques de la lutherie ou des micros mais ce que je peux vous dire, c'est que cet instrument a été conçu pour envoyer du groove.
jazz, blues ou rock, cette guitare a été fabriquée pour détartrer les oreilles.
C'est sur une Les Paul qu'Eric Clapton réalise le solo de While My Guitar Gently Weeps sur l'album blanc des Beatles. (avant de passer chez Fender Stratocaster l'ennemi juré, j'ai bon cousin?)
Et on commence avec Duane Allman.
Pas très connu, une carrière super courte (il meurt en 1971) et pourtant il a marqué le rock d'une empreinte de dinosaure avec le Allman Brothers Band.
Et Billy Corgan, sur l'album Mellon Collie and Infinite Sadness et sa chanson phare Bullet with Butterfly Wings, avec son riff en tronçonneuse et sa basse-marteau-pilon.
Evidemment, l'immense Neil Young qui, sous ses airs d'homme des bois tendance Charles Ingalls, vous envoie un son à effrayer un buffle. (ou un métalleux.)
Là, on parle de riff.
Là, on parle de gros son les enfants.
Et je reviendrais forcément un jour sur cette chanson, Hey, Hey, My, My, d'abord parce que c'est une de mes préférées du monde et ensuite parce que Kurt Cobain, qui vouait une admiration sans limites à Neil Young, la cite dans sa lettre posthume.
Et rien que pour ça, ça vaut le coup de s'y attarder une journée...
(cousin, rassures-moi, c'est bien une Les Paul qu'il a dans les mains pour envoyer son tsunami sonique?)
David Gilmour, le virtuose de Pink Floyd vous scotche au mur..
Kirk Hammett aussi, mais dans un autre style.
Bon, il est plus rentre-dedans et fait pas dans la dentelle avec son riff-bulldozer et son solo qui vous découpe en morceaux, mais bon, ce sont mes metalleux préférés...
Et il y en a tant d'autres.
B.B. King bien sûr
Alvin Lee de Ten Years After
Et Carlos Santana, Van Halen(il joue sur Les Paul je crois.), Gary Moore, Mark Knopfler...
et Angus Young avec sa Gibson et ses tenues d'écolier...
et Slash avec les Guns'n Roses.
Le chevelu aux chapeaux utilise exclusivement des Gibsons Les pauls.
Il en est dingue.
(Sweet Child'O Mine)
Et comme c'est un hommage aux guitaristes, ben aujourd'hui je rend aussi hommage à mon cousin Vincent.
Guitar-Héro.
J'espère qu'un jour, lui aussi aura sa Gibson les paul pour cracher des décibels dans une salle de concert.
En attendant on l'écoute là.
et qui dit guitaristes, Vincent, et tout et tout, dis un des héros du cousin.
Jimmy Page.
et si j'admire autant les guitaristes, c'est parce qu'avec mon oreille musicale de tracto-pelle, je ne pourrais jamais en être un...
Alors je les écoute.
Et je kiffe
vendredi 14 août 2009
Hommage à Willy DeVille : Shake Rattle and Roll & This Must Be Night & Hey Joe
Le 7 aout dernier, Willy DeVille cassait sa pipe d'un cancer du pancréas foudroyant. (le cancer qui est foudroyant, pas le pancréas!)
Et je ne l'apprend que hier soir.
On me dit jamais rien à moi.
Willy DeVille, c'était la classe.
Un nom de Pirate sanguinaire.
Un look de Pirate aussi d'ailleurs, mais à la Douglas Fairbanks avec ses sapes et sa moustache fine. (au point que je le soupçonne d'être celui qui a réellement influencé Johnny Depp pour Pirates des Caraibes.)
Un Look de Zorro bad boy aussi parfois, du genre à voler les riches, mais pour sa pomme. Malin le Willy.
Un son qui sentait bon le sud et le bayou, au milieu des alligators, La Nouvelle-Orléans et le chili.
Un groove bluesy qui rendait sympa (voir presque fréquentable) les mariachis, les maracas et les guitares de desperados.
55 ans c'est jeune, même pour un pirate des marais.
Alors comme je suis un peu triste, hop, je vous propose des chansons qui mettent de bonne humeur:
D'abord Shake Rattle & Roll, là:
ensuite, on envoie le paté avec This Must Be Night :
et enfin, sa version Gipsy-groovy-classe de Hey Joe :
R.I.P Willy DeVille.
J'espère que là où tu es, ça groove encore un peu...
Et un deuil n'arrive jamais seul donc sachez que Lester William Polfuss, l'inventeur de la machine de guerre ultime de tout rockeur, le char d'assaut à riff, le canon à groove, LA Mythique Les Paul Gibson est mort à 94 ans.
Tous les guitaristes du monde sont en deuil (comprenez les cheveux longs sur les yeux plus que d'habitude, plus de noir sur les sapes que d'habitude, des lunettes de soleil plus noires elles aussi et des Stairway To Heaven qui s'élèvent de partout dans les airs...).
Mais les leçons de tricots du manche, de solos stratosphériques et de riffs qui vous tranchent en 2, ce sera pour demain.
Aujourd'hui, je pleure un Desperados...
Et je ne l'apprend que hier soir.
On me dit jamais rien à moi.
Willy DeVille, c'était la classe.
Un nom de Pirate sanguinaire.
Un look de Pirate aussi d'ailleurs, mais à la Douglas Fairbanks avec ses sapes et sa moustache fine. (au point que je le soupçonne d'être celui qui a réellement influencé Johnny Depp pour Pirates des Caraibes.)
Un Look de Zorro bad boy aussi parfois, du genre à voler les riches, mais pour sa pomme. Malin le Willy.
Un son qui sentait bon le sud et le bayou, au milieu des alligators, La Nouvelle-Orléans et le chili.
Un groove bluesy qui rendait sympa (voir presque fréquentable) les mariachis, les maracas et les guitares de desperados.
55 ans c'est jeune, même pour un pirate des marais.
Alors comme je suis un peu triste, hop, je vous propose des chansons qui mettent de bonne humeur:
D'abord Shake Rattle & Roll, là:
ensuite, on envoie le paté avec This Must Be Night :
et enfin, sa version Gipsy-groovy-classe de Hey Joe :
R.I.P Willy DeVille.
J'espère que là où tu es, ça groove encore un peu...
Et un deuil n'arrive jamais seul donc sachez que Lester William Polfuss, l'inventeur de la machine de guerre ultime de tout rockeur, le char d'assaut à riff, le canon à groove, LA Mythique Les Paul Gibson est mort à 94 ans.
Tous les guitaristes du monde sont en deuil (comprenez les cheveux longs sur les yeux plus que d'habitude, plus de noir sur les sapes que d'habitude, des lunettes de soleil plus noires elles aussi et des Stairway To Heaven qui s'élèvent de partout dans les airs...).
Mais les leçons de tricots du manche, de solos stratosphériques et de riffs qui vous tranchent en 2, ce sera pour demain.
Aujourd'hui, je pleure un Desperados...
mardi 11 août 2009
Master Blaster (Jammin') / Stevie Wonder
Après cet intermède rocambolesque que je kiffe (et qui me touche et m'émeut néanmoins puisque c'est un très joli texte qu'on m'a offert pour mon anniversaire, merci encore grognon...) on reste englués, écrasés sous les 40 tonnes du temps qu'il fait dehors avec ce son moite qui vous explose les tympans et fait couler la sueur.
Une dynamite Funk qui fait bouger les jambes.
Déjà une basse de malade mental qui déboule comme un tsunami sur une rythmique qui arrache le sol comme un char d'assaut.
Et après déboulent des cuivres qui tonnent et renversent les murs de Babylone.
Là, Stevie Merveille fait pas dans la dentelle, renvoie Timbaland, les rapeux du dimanche et leurs prods grasses au bac à sable et balance un groove qui vous scotche obligatoirement sur un dancefloor.
Ce qui est rigolo c'est que cette chanson connait deux versions.
celle-ci, qui déboite méchamment sa mère et vous colle un uppercut dans le sternum, et une version de Bob Marley, qui vous endort. (ou presque.)
La version de Stevie Wonder est un hommage à Bob Marley, évidemment, mais en beaucoup plus percutant que l'originale.
(La version de Stevie Wonder sur l'album "Hotter Than July" qui mérite bien son nom et celle de Bob Marley sur "Exodus")
Bon, je vais pas non plus vous dire laquelle, je préfère, vous avez deviné, c'est celle qui me rend parkynsonien des jambes.
Oui, il fait chaud, lourd, moite et étouffant dehors.
C'est une bonne excuse pour ouvrir les fenêtres et faire cracher vos enceintes...
lundi 10 août 2009
Uh-huh / Munchausen by Proxy (Zooey Deschanel & Von Iva)
Alors j'ai peur d'être pris pour un fou.
Ou pour cible.
Je dois avouer que mon quotidien, d'habitude plutôt routinier (mais sympathique, attention) et sans histoires (mais bigrement intéressant quand même) me réserve parfois des surprises.
Souvenez-vous, il y a quelques semaines, ici-même, une étrange personne faisait son apparition.
Une ombre.
Un murmure.
Un mystère.
Une personne, cachée sous l'identité du Schtroumpf Grogonon (oui, ben je sais mais c'est pas moi qui ai choisi cette double identité, moi j'aurais pris Batman -ou Catwoman si j'étais une fille, Michelle Pfeiffer me fait toujours de l'effet avec son "miaou"-) faisait irruption, telle une némésis, dans ma vie et sur mon blog (le résumé de l'épisode précédent se trouve ici: CLIC)
Quelques semaines plus tard, disais-je donc, ma némésis (comment ne pas comprendre que Grognon de peyo, le Schtroumpf le plus râleur de l'univers est le versant diabolique, l'opposé -et pourtant tellement complémentaire- de ce jovialo-drôle Moyenman, le moyen-héros qui ne râle (presque) jamais. Ou alors moyennement.)
Ma némésis, disais-je donc plein d'entrain, refait donc son apparition dans ma vie (qui commence de plus en plus à ressembler à un comic-book, c'est classe... et attendez que je trouve un associé à la Robin et une Lois lane, vous allez voir, ça va claquer! )
Ma vie ressemble à un comic-book?
ça pourrait ressembler à des cases comme ça alors:
Au départ un garçon normal qui prend soudainement une double identité afin de sauver (modestement) la journée des gens en leur apportant du bonheur musical (oui, j'ai bien dit modestement...)
Et un jour une ombre...
Un Mystère...
Un mystère qui est revenu vers moi il y a quelques jours par le biais d'un mail.
Un mail que je vais de ce pas partager avec vous petits chenapans chanceux...
(et Grognon, estimes-toi heureux que je n'ai pas mis ce mail sur lachansonpourrie de cette ordure de Moyenbad parce qu'il y en a quand même une ou deux qui le méritaient... = )
Bon, c'est parti, ça commence là:
(Mail que je voulais t'envoyer juste avant ton anniversaire mais que j'ai terminé d'écrire seulement hier.... Alors, le voici pour tes 30 ans, 1 mois et 1 jour....)
(Comme je te connais surtout par ton blog, j'ai préféré écrire ce mail à la manière de ton blog. J'espère que tu apprécieras...)
Quelques jours après l’anniversaire de lachansondujour, et quelques jours avant l’anniversaire de son auteur, le grand, l’unique, le vrai Moyenman, une question s'est posée à moi avec beaucoup de force : mais qui est Moyenman ? Il tient un blog, où il parle beaucoup de musique, et un peu de lui. Mais qui est-il ré-el-le-ment ?
Je suis donc partie sur sa trace. Qu'est-ce que son blog allait me révéler de lui ?
Tout d’abord, qui est Moyenman ?
Fils de Gaston et de MTA, et frère de Caro-Magnonne.
Papa Gaston, il aime la musique : quand il va voir BB King, « son idole », il a « un gros sourire ». Supergaston était (est toujours, d’ailleurs…) un « père posé sur ce truc qui habille les courageux : la confiance ».
MTA, c’est sa mère. « C'est avec elle qu [‘il a] eu du courage, qu [‘il a] eu peur (un peu) et surtout qu [‘il a] senti qu'il ne pouvait rien [lui]arriver ».
Caro-magnonne, c’est « une grande soeur nucléaire qu[‘il] adore ». Les relations entre les deux ? « Ca vanne souvent, ça rigole constamment, des fois, ça pète mais ça finit toujours avec une bonne musique qui fait bouger les cheveux ».
En gros, c’est « une enfance tranquille dans une petite ville toute calme ». Il « est blanc », il a eu « des parents extras » qui « ne l’ont pas battu » et il a fait, dans sa jeunesse, « un petit boulot de caissier pour des vieux et des bourrés à Nancy ». Donc, en fait, « tout l'attirail pour devenir une vraie Superstar du rock » !!!
Sa famille, ce sont aussi ses amis. Il a « des amis plaqués or ». « Pas des amis sympa avec lesquels on rigole et tout. Non, des amis qui sauvent la vie, qui la rendent plus belle et qui lui donnent bon goût ».
Avec une famille et des amis comme ça, la barre est haute, très haute. Moyenman, faut assurer.... C'est pas facile, ça demande un peu de travail, mais ça permet de s'envoler haut, très haut....
Comment se définit-il ?
Physiquement, avec un « souffle au coeur, [des] dents pourries, [un] dos tordu, [des] faiblesses, [des] tares, [des] angoisses, [des] déceptions et [des] tristesses passagères ». Intellectuellement, il « admire les gens intelligents ». il pense savoir qu’il n’est « pas non plus très intelligent » mais qu’il est « surtout très paresseux ». « Mais assez curieux et sensible pour comprendre quelques trucs ». Pour lui, « on est tous des musiciens ratés. C'est pour ça que la musique, personnellement, [il] l'écoute, [il] n'en fait pas... ».
Euh, il aurait pas un paquet de complexes ???? Parce que je ne connais personne qui n'ait pas des faiblesses, des tares, et des angoisses, mais je connais peu de personnes qui arrivent à partager autant que lui : ses doutes, certes, mais aussi son amour pour la musique. Et là, forcément, il faut de l'humilité mais surtout beaucoup d'intelligence....
Ses goûts musicaux ?
Un peu de tout. Il aime le « bon rap old school qui fout la patate et allume le dancefloor ». Il lui « arrive d'écouter du Rockèneroll moderne » et il lui « arrive même d'en aimer ». Il « n'écoute pas trop de trucs récents, c'est vrai. Mais c'est pas par snobisme, c'est par ignorance ». Mais il « aime aussi écouter des chansons romantiques et [il n’a] pas peur de passer pour une lopette. Il « aime [aussi] les crooners et [il n’a] pas peur de passer pour un has-been ».
Bref, Moyenman, c'est quelqu'un d'ouvert, qui ne se cantonne pas à un genre musical, ni même à ce qu'il connait, mais qui va vers les autres, vers l'inconnu, quoi !
Quel genre de chanson aime-t-il ?
« Une chanson pour crier (ou roter) sa liberté bordel à dutre ».
Ca, ça me plait bien comme définition !!!
Son but dans la vie ?
« devenir un fugitif moi aussi et m'arracher pour réussir ».
Qu’est-ce qu’il aime faire ?
« Pousser les meubles et le volume à 11 (encore), bouger les cheveux et le dutre et passer un dimanche de rockeurs joyeux. Et « une guitare bien excitée avec une batterie qui casse les murs, [lui] ça [lui] fait plaisir ». C’est tout simple.
A-t-il réussi sa vie ?
« pas de Ray-Ban ni de Rolex, pas de voiture, pas d'appartement, pas de blonde, pas de platines, pas de skis, pas d'avenir, pas de costard ».
Pas d'avenir ??? La dépression commence à le guetter, mais la musique l'en sortira...
En fait, en plus d’être musico-cinémo-sonomo-maniaque, Moyenman est un vrai philosophe… « même si je rencontre la tempête, je ne m'écarte pas de mon chemin car je crois en mon destin ».
Pour les trente prochaines années, Moyen, ne change pas (ou, en tout cas, pas trop), partage toujours avec nous tes coups de cœur, et surtout continue ta route, la tienne, pas celle qu'on voudrait t'imposer.
Vous comprendrez chers amis, l'état de dubitativitée (si, ça existe!) dans lequel je me suis perplexement plongé (si, ça se dit aussi)
Un message comme ça, c'est gentil, c'est évident.
C'est vraiment sympa.
Mais en même temps, j'ai l'impression d'être Kayser Sôze avec mon portrait refait entièrement à partir de textes que j'avais écrits et dont j'avais totalement oublié l'existence...
C'est un vrai travail Indiana Jonesque qui a eu lieu ici et je dois reconnaitre que je suis autant touché que curieux...
Non parce que là, Grognon, dans mon Comic-Book de ma vie, soit vous êtes ce personnage:
et vous avez de la chance (et moi aussi, c'est évident) (bon, pour les novices, c'est évidemment la terrible Mary-Jane Watson, l'amour de Peter Parker, enfin Spider-Man, vous suivez? qui se fait connaître dans le comic avec cette phrase culte.)
Soit vous êtes réellement ma némésis et vous êtes lui:
Enfin, là on voit pas bien, il est derrière superman, c'est lui aussi:
Avant de sentir votre courroux sur ma gueule, mettons-nous d'accord, Grognon.
Je ne vous compare pas à un monstre extra-terrestre indestructible et foutrement moche, mais je parle comics-ment (ruquier d'or!) de ma vie de moyen-héros et donc des rencontres plus ou moins sympas que peut faire un moyen-héros.
Grognon, tu es dans les sympas.
Sérieux.
Mais ton nom colle la chair de moule comme Doomsday, créature extra-terrestre, donc, mais surtout la seule entité qui a été capable de tuer Superman. C'est dire si Doomsday est balèze et terrifiant...)
Voilà donc comment ma vie pourtant, banale (mais bigrement chouette), routinière (mais jamais chiante) prend un tour mystérieux grâce à des gens qui s'amusent autant que moi.
Grognon, cette chanson vous est dédicacée.
(ça vient de ce génialement génialesque film "Yes Man" avec ce génie génial de Jim Carrey que je surkiffe et ûber-kiffe et auto-kiffe et cette jolie Zooey Deschanel qui pousse joliment la chansonette.
Grognon, WHO ARE YOU ?
Le 29 aout, je serais au baron Samedi, 12 rue des Goncourts, Paris 11ème.
Et vous?
Ou pour cible.
Je dois avouer que mon quotidien, d'habitude plutôt routinier (mais sympathique, attention) et sans histoires (mais bigrement intéressant quand même) me réserve parfois des surprises.
Souvenez-vous, il y a quelques semaines, ici-même, une étrange personne faisait son apparition.
Une ombre.
Un murmure.
Un mystère.
Une personne, cachée sous l'identité du Schtroumpf Grogonon (oui, ben je sais mais c'est pas moi qui ai choisi cette double identité, moi j'aurais pris Batman -ou Catwoman si j'étais une fille, Michelle Pfeiffer me fait toujours de l'effet avec son "miaou"-) faisait irruption, telle une némésis, dans ma vie et sur mon blog (le résumé de l'épisode précédent se trouve ici: CLIC)
Quelques semaines plus tard, disais-je donc, ma némésis (comment ne pas comprendre que Grognon de peyo, le Schtroumpf le plus râleur de l'univers est le versant diabolique, l'opposé -et pourtant tellement complémentaire- de ce jovialo-drôle Moyenman, le moyen-héros qui ne râle (presque) jamais. Ou alors moyennement.)
Ma némésis, disais-je donc plein d'entrain, refait donc son apparition dans ma vie (qui commence de plus en plus à ressembler à un comic-book, c'est classe... et attendez que je trouve un associé à la Robin et une Lois lane, vous allez voir, ça va claquer! )
Ma vie ressemble à un comic-book?
ça pourrait ressembler à des cases comme ça alors:
Au départ un garçon normal qui prend soudainement une double identité afin de sauver (modestement) la journée des gens en leur apportant du bonheur musical (oui, j'ai bien dit modestement...)
Et un jour une ombre...
Un Mystère...
Un mystère qui est revenu vers moi il y a quelques jours par le biais d'un mail.
Un mail que je vais de ce pas partager avec vous petits chenapans chanceux...
(et Grognon, estimes-toi heureux que je n'ai pas mis ce mail sur lachansonpourrie de cette ordure de Moyenbad parce qu'il y en a quand même une ou deux qui le méritaient... = )
Bon, c'est parti, ça commence là:
(Mail que je voulais t'envoyer juste avant ton anniversaire mais que j'ai terminé d'écrire seulement hier.... Alors, le voici pour tes 30 ans, 1 mois et 1 jour....)
(Comme je te connais surtout par ton blog, j'ai préféré écrire ce mail à la manière de ton blog. J'espère que tu apprécieras...)
Quelques jours après l’anniversaire de lachansondujour, et quelques jours avant l’anniversaire de son auteur, le grand, l’unique, le vrai Moyenman, une question s'est posée à moi avec beaucoup de force : mais qui est Moyenman ? Il tient un blog, où il parle beaucoup de musique, et un peu de lui. Mais qui est-il ré-el-le-ment ?
Je suis donc partie sur sa trace. Qu'est-ce que son blog allait me révéler de lui ?
Tout d’abord, qui est Moyenman ?
Fils de Gaston et de MTA, et frère de Caro-Magnonne.
Papa Gaston, il aime la musique : quand il va voir BB King, « son idole », il a « un gros sourire ». Supergaston était (est toujours, d’ailleurs…) un « père posé sur ce truc qui habille les courageux : la confiance ».
MTA, c’est sa mère. « C'est avec elle qu [‘il a] eu du courage, qu [‘il a] eu peur (un peu) et surtout qu [‘il a] senti qu'il ne pouvait rien [lui]arriver ».
Caro-magnonne, c’est « une grande soeur nucléaire qu[‘il] adore ». Les relations entre les deux ? « Ca vanne souvent, ça rigole constamment, des fois, ça pète mais ça finit toujours avec une bonne musique qui fait bouger les cheveux ».
En gros, c’est « une enfance tranquille dans une petite ville toute calme ». Il « est blanc », il a eu « des parents extras » qui « ne l’ont pas battu » et il a fait, dans sa jeunesse, « un petit boulot de caissier pour des vieux et des bourrés à Nancy ». Donc, en fait, « tout l'attirail pour devenir une vraie Superstar du rock » !!!
Sa famille, ce sont aussi ses amis. Il a « des amis plaqués or ». « Pas des amis sympa avec lesquels on rigole et tout. Non, des amis qui sauvent la vie, qui la rendent plus belle et qui lui donnent bon goût ».
Avec une famille et des amis comme ça, la barre est haute, très haute. Moyenman, faut assurer.... C'est pas facile, ça demande un peu de travail, mais ça permet de s'envoler haut, très haut....
Comment se définit-il ?
Physiquement, avec un « souffle au coeur, [des] dents pourries, [un] dos tordu, [des] faiblesses, [des] tares, [des] angoisses, [des] déceptions et [des] tristesses passagères ». Intellectuellement, il « admire les gens intelligents ». il pense savoir qu’il n’est « pas non plus très intelligent » mais qu’il est « surtout très paresseux ». « Mais assez curieux et sensible pour comprendre quelques trucs ». Pour lui, « on est tous des musiciens ratés. C'est pour ça que la musique, personnellement, [il] l'écoute, [il] n'en fait pas... ».
Euh, il aurait pas un paquet de complexes ???? Parce que je ne connais personne qui n'ait pas des faiblesses, des tares, et des angoisses, mais je connais peu de personnes qui arrivent à partager autant que lui : ses doutes, certes, mais aussi son amour pour la musique. Et là, forcément, il faut de l'humilité mais surtout beaucoup d'intelligence....
Ses goûts musicaux ?
Un peu de tout. Il aime le « bon rap old school qui fout la patate et allume le dancefloor ». Il lui « arrive d'écouter du Rockèneroll moderne » et il lui « arrive même d'en aimer ». Il « n'écoute pas trop de trucs récents, c'est vrai. Mais c'est pas par snobisme, c'est par ignorance ». Mais il « aime aussi écouter des chansons romantiques et [il n’a] pas peur de passer pour une lopette. Il « aime [aussi] les crooners et [il n’a] pas peur de passer pour un has-been ».
Bref, Moyenman, c'est quelqu'un d'ouvert, qui ne se cantonne pas à un genre musical, ni même à ce qu'il connait, mais qui va vers les autres, vers l'inconnu, quoi !
Quel genre de chanson aime-t-il ?
« Une chanson pour crier (ou roter) sa liberté bordel à dutre ».
Ca, ça me plait bien comme définition !!!
Son but dans la vie ?
« devenir un fugitif moi aussi et m'arracher pour réussir ».
Qu’est-ce qu’il aime faire ?
« Pousser les meubles et le volume à 11 (encore), bouger les cheveux et le dutre et passer un dimanche de rockeurs joyeux. Et « une guitare bien excitée avec une batterie qui casse les murs, [lui] ça [lui] fait plaisir ». C’est tout simple.
A-t-il réussi sa vie ?
« pas de Ray-Ban ni de Rolex, pas de voiture, pas d'appartement, pas de blonde, pas de platines, pas de skis, pas d'avenir, pas de costard ».
Pas d'avenir ??? La dépression commence à le guetter, mais la musique l'en sortira...
En fait, en plus d’être musico-cinémo-sonomo-maniaque, Moyenman est un vrai philosophe… « même si je rencontre la tempête, je ne m'écarte pas de mon chemin car je crois en mon destin ».
Pour les trente prochaines années, Moyen, ne change pas (ou, en tout cas, pas trop), partage toujours avec nous tes coups de cœur, et surtout continue ta route, la tienne, pas celle qu'on voudrait t'imposer.
Vous comprendrez chers amis, l'état de dubitativitée (si, ça existe!) dans lequel je me suis perplexement plongé (si, ça se dit aussi)
Un message comme ça, c'est gentil, c'est évident.
C'est vraiment sympa.
Mais en même temps, j'ai l'impression d'être Kayser Sôze avec mon portrait refait entièrement à partir de textes que j'avais écrits et dont j'avais totalement oublié l'existence...
C'est un vrai travail Indiana Jonesque qui a eu lieu ici et je dois reconnaitre que je suis autant touché que curieux...
Non parce que là, Grognon, dans mon Comic-Book de ma vie, soit vous êtes ce personnage:
et vous avez de la chance (et moi aussi, c'est évident) (bon, pour les novices, c'est évidemment la terrible Mary-Jane Watson, l'amour de Peter Parker, enfin Spider-Man, vous suivez? qui se fait connaître dans le comic avec cette phrase culte.)
Soit vous êtes réellement ma némésis et vous êtes lui:
Enfin, là on voit pas bien, il est derrière superman, c'est lui aussi:
Avant de sentir votre courroux sur ma gueule, mettons-nous d'accord, Grognon.
Je ne vous compare pas à un monstre extra-terrestre indestructible et foutrement moche, mais je parle comics-ment (ruquier d'or!) de ma vie de moyen-héros et donc des rencontres plus ou moins sympas que peut faire un moyen-héros.
Grognon, tu es dans les sympas.
Sérieux.
Mais ton nom colle la chair de moule comme Doomsday, créature extra-terrestre, donc, mais surtout la seule entité qui a été capable de tuer Superman. C'est dire si Doomsday est balèze et terrifiant...)
Voilà donc comment ma vie pourtant, banale (mais bigrement chouette), routinière (mais jamais chiante) prend un tour mystérieux grâce à des gens qui s'amusent autant que moi.
Grognon, cette chanson vous est dédicacée.
(ça vient de ce génialement génialesque film "Yes Man" avec ce génie génial de Jim Carrey que je surkiffe et ûber-kiffe et auto-kiffe et cette jolie Zooey Deschanel qui pousse joliment la chansonette.
Grognon, WHO ARE YOU ?
Le 29 aout, je serais au baron Samedi, 12 rue des Goncourts, Paris 11ème.
Et vous?
dimanche 9 août 2009
Spécial 40 ans de Woodstock!!
Il y a 40 ans jour pour jour se tenaient la plus grande réunion d'intermittents du spect-pardon- hippies de l'histoire.
Le festival le plus Mythique du monde.
Le modèle pour les vieilles charrues ou les eurockéennes (surtout au niveau de la boue)
Un festival historique dont l'onde de choc se répand encore aujourd'hui, enveloppée d'une aura quasi-mystique (alors qu'à la base, c'est une concentration de fumeurs d'herbe devant des chanteurs sous acide...)
Bon, on excuse les délires vestimentaires, vos parents étaient habillés pareil à une époque et ces pauvres jeunes gens ne savaient pas ce qu'ils faisaient.
Pour fêter cette apogée de la culture hippie (et peut-être son baroud d'honneur en fait) j'ai compilé quelques-unes de mes chansons préférées.
Faut dire avec un casting aussi incensé que celui présent pendants ces trois jours "de paix et de musique", Woodstock se devait de rester dans la légende.
Rien qu'au niveau musical.
With a Little Help from my Friends / Joe Cocker
Purple Haze / Jimi Hendrix
Piece of My Heart / Janis Joplin
Soul Sacrifice / Santana
I'm Going Home / Ten Years After
Saturday Afternoon / Jefferson Airplane
I Want to Take You Higher / Sly and the Family Stone (ça déboite!!)
We Shall Overcome / Joan Baez
Installez-vous confortablement, buvez du thé au jasmin, sniffez de l'encens, ressortez les sapes honteuses de vos parents, les hippies squattent votre salon (fais de la place, voyons, fait pas ton bourgeois réac' attaché à sa propriété privée, concept moyen-âgeux mort et décadent. Sois ouvert bon sang!)
Le festival le plus Mythique du monde.
Le modèle pour les vieilles charrues ou les eurockéennes (surtout au niveau de la boue)
Un festival historique dont l'onde de choc se répand encore aujourd'hui, enveloppée d'une aura quasi-mystique (alors qu'à la base, c'est une concentration de fumeurs d'herbe devant des chanteurs sous acide...)
Bon, on excuse les délires vestimentaires, vos parents étaient habillés pareil à une époque et ces pauvres jeunes gens ne savaient pas ce qu'ils faisaient.
Pour fêter cette apogée de la culture hippie (et peut-être son baroud d'honneur en fait) j'ai compilé quelques-unes de mes chansons préférées.
Faut dire avec un casting aussi incensé que celui présent pendants ces trois jours "de paix et de musique", Woodstock se devait de rester dans la légende.
Rien qu'au niveau musical.
With a Little Help from my Friends / Joe Cocker
Purple Haze / Jimi Hendrix
Piece of My Heart / Janis Joplin
Soul Sacrifice / Santana
I'm Going Home / Ten Years After
Saturday Afternoon / Jefferson Airplane
I Want to Take You Higher / Sly and the Family Stone (ça déboite!!)
We Shall Overcome / Joan Baez
Installez-vous confortablement, buvez du thé au jasmin, sniffez de l'encens, ressortez les sapes honteuses de vos parents, les hippies squattent votre salon (fais de la place, voyons, fait pas ton bourgeois réac' attaché à sa propriété privée, concept moyen-âgeux mort et décadent. Sois ouvert bon sang!)
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vendredi 7 août 2009
It Takes More / Miss Dynamite
Un beat de folie et un chant magnifique.
Une voix bien Soul et un flow qui tabasse.
Et des paroles terribles où elle balance des claques à tous les gros rappeurs bling-bling qui se la racontent avec leurs clips pornos et leurs bijoux à ouatemille dollars autour du cou.
Le Hip-Hop n'a pas de sexe, c'est une attitude.
Et la dynamite, elle cartonne ce qui bouge avec classe.
Elle balance mieux que bien des mecs, et elle assure dans le registre "flow-percutant-sur-un-beat-qui-tabasse. (même si elle n'est pas non plus un bulldozer à gros son qui déboite le dancefloor comme cette géniale Missy Elliott )
Voila la preuve, avec Miss Dynamite que le rap fait par des filles, c'est pas forcément des chansons sur des mecs pas sympas ou sur la dure condition d'être une fille dans un milieu de mecs.
La preuve que le rap fait par des filles, c'est pas forcément Diam's, ça peut être bien aussi!
Non, la dynamite elle est bien dans le hip-hop et elle colle une leçon de style et de classe à tout le monde en se moquant bien gentiment des ces gros machos pleins de bijoux, de seins siliconés qui bougent autour d'eux et de grosses bagnoles.
Miss Dynamite, c'est un bâton de TNT qui vous pète à la gueule avec son petit sourire en coin et ses yeux malicieux.
Parce qu'en plus, elle est trop belle, et je crois bien que je suis amoureux.
jeudi 6 août 2009
Star Guitar / Chemical Brothers
Je suis pas un grand fan d'électro habituellement mais il y a deux-trois trucs que je trouve sympa, comme certains titres des Daft Punk ou celui-ci des Chemical Brothers.
Avec en plus un clip de fou de ce génie de Gondry qui illustre chaque son ou chaque beat par un élément visuel (si, si regardez bien, la rytmique et la mélodie sont marquées dans l'image. Exemple: pour illustrer les choeurs qu'on entend, le train rentre dans une gare et longe des quais remplis de gens... Astucieux, non?)
En tout cas c'est pas trop aggressif et quand même assez péchu pour coller la bougeotte dans le métro le matin (ou le soir).
Bon, c'est de la programmation, c'est vrai, ce sont des samples torturés, des bidouilles numériques balancées par le duo de DJ anglais, mais on ne peut nier l'efficacité du beat.
C'est le genre de truc que vous écoutez d'une oreille distraite au début, un peu snob, en se disant que "pffff, c'est pas de la musique c'est du bruit et je n'aime pas" et on finit à fond sur le son en bougeant comme un parkinsonien vénère...
Pas d'instruments, ou presque, mais de temps en temps, qu'importe le flacon...
mercredi 5 août 2009
I Bet You Look Good on the Dancefloor / Arctic Monkeys
Un bon son qui pête comme j'aime bien.
Un gros riff d'entrée et une caisse claire bien frappée, voila du rock pour Moyen.
En plus je les trouve marrant, les Arctic Monkeys.
Et mine de rien, ben ça envoie gentiment, ça fait sauter sur les pieds et remuer des cheveux un peu.
En fait ils sont plus péchus que leur air d'écoliers agacés pourrait laisser supposer.
Le solo gratte est exécuté en trois secondes, hop on s'arrête pas sur la performance technique ni sur la beauté du geste, dans cette chanson on envoie un gros missile sonore et picétout!
Alors comme c'est les vacances, on vire les voisins de camping, on pête sur les touristes japonais dans le métro, on donne des faux renseignements aux touristes américains, on souhaite une bonne canicule aux vieux, on klaxonne exprès dans les bouchons, on rote des bières et on pousse (encore et toujours) le volume à 11.
Voila du Rock pour brûler des clopes et des dancefloors!
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mardi 4 août 2009
Blind Alley / The Emotions
Du pur son Soul/Funk du label Stax.
Une rythmique assez simple et super efficace samplée de milliards de fois (Gangstarr et DJ Premier, Redman, Mariah Carey) et des chanteuses qui groovent.
La simplicité de la Soul.
Une bonne amorce pour une bonne soirée (ou une bonne journée)
C'est joyeux les enfants, pensez aux vacances qui arrivent (pour certain(e)s) pensez au soleil, aux amis et aux cocktails qui vous attendent.
Et moi, je me laisse porter par le rythme.
Je hoche la tête dans le métro pour montrer à mes compagnons de wagons et aux touristes que ouais, je suis bien ici.
Je claque des doigts dans la rue pour montrer que je suis cool.
je me laisse pousser les pattes parce que je ne peux pas avoir d'afro.
Moyen aime le groove et le partage avec vous...
lundi 3 août 2009
Bird In Hand / Lee "Scratch" Perry & The Upsetters
Oui, bon, c'est du Reggae, mais c'est beau.
Le chant est superbe, quasi biblique, et me colle des frissons à chaque fois.
(je crois que c'est tiré d'un chant religieux d'Inde mais je suis pas sûr.)
Lee Perry est un fou furieux, mais quand il produit des choses comme ça, je veux bien pardonner les tonnes de fientes qu'il a fait dans sa carrière.
Bon, je trouve la partie dub un peu trop longue mais le reste est tellement léger et envoûtant que ça fait (presque) équilibre. (un dub est une partie instrumentale d'une chanson, généralement la mélodie de base, sur laquelle on a boosté les basses à fond et réduit toutes les autres pistes, excepté les percussions, pour transformer la chanson en marteau-piqueur.)
Et ça me rappelle que mon pote Xavier, qui était fan de l'album "Return of the Super Ape" d'où est tiré cette chanson avait raison: "Return of the Super Ape" est meilleur que "Super Ape".
(ce qui occasionnait souvent de féroces débats dans l'appart' à Guillaume et son chat de garde Socrate, des affrontements musicaux à coups de vinyls, rhétorique d'étudiants passionés et mauvaise foi totale. Je faisais partie des pro "Super Ape" à l'époque. Ce n'est que bien plus tard que je me suis aperçu de mon erreur...)
Et c'est con, je peux plus lui dire qu'il avait raison.
Là où tu es Xavier, j'espère que tu as compris que tu avais raison.
Et attends-moi, j'aurais plein de choses à te faire écouter.
Tu me manques, tu sais.
dimanche 2 août 2009
Summertime Blues / Eddie Cochran
Yeah, voila de quoi passer une journée joyeuse sous le soleil, à la plage, à paris ou en province, en vacances ou au boulot.
Voila de la chanson fraiche qui met directement de bonne humeur;
un petit air de guitare, une voix de rockeur dragueur, un petit rythme qui groove...
Rien de franchement spectaculaire mais ça donne quand même bien envie de porter des bananes et de twister jusqu'à l'aube.
Alors aujourd'hui moyen se cherche un costard rose, une voiture décapotable et une Pom-pom girl, ce soir, il y a baloche!
samedi 1 août 2009
Where the Streets Have No Name / U2
Une intro à la gratte monstrueuse, une batterie qui déboite, oui les enfants, U2 a fait de très bonnes chansons.
Des très très bonnes même.
Mais c'est la classe irlandaise et la Guinness qui doit couler dans leur veine, c'est la classe Rock'n Rollesque qu'ils envoient sur scène, c'est la classe des mecs qui espèrent dire des choses intéressantes.
Oui, U2 c'est classe.
Et en plus ça déboite bien son irish mother et ça fait bouger les cheveux.
le Riff de The Edge me fout personnellement dans la lune.
C'est ça que j'aime dans une guitare électrique.
C'est qu'on peut aller chercher des sons super loin, les modifier, les torturer pour envoyer une claque sonore.
Alors je me replonge dans ce genre de classiques pour cette raison: pour être chaque fois surpris, ému et retourné.
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