samedi 28 février 2009

Still DRE / Dr Dre (Ft Snoop Dogg)




Oui, bon, d'accord.
On oublie la subtilité, les textes engagés et le fun, ici on est west coast les mecs.

Du gros son, un beat monstrueux, une basse de deux tonnes, des grosses voitures, des filles avec des gros seins, bienvenue dans le monde meeeeerveilleux du rap californien.

Pas d'autre but que de défoncer les oreilles et de faire remuer le dutre des filles branchées en biatch-attitude.

Ici, on montre qu'on a la plus grosse, point barre!

Et moi, j'adore, ça permet de jouer les gros cons pendant 5 minutes et d'être tendance en plus.

Toute la clique à Dre (Snoop Dogg, Xzibit, Eminem, 50cent, etc...) cartonne dans les charts et sur les dancefloors avec une attitude d'hommes préhistoriques qui collectionnent les grosse montres, les grosses bagnoles et les gros seins.

Pendant que certains rappeurs se tournent vers la soul pour chroniquer le quotidien des banlieues US, les gros gangsters californiens (qui sont gangsters comme je suis suédois) samplent des monstres Funk pour scotcher les gens sur les pistes de danse. les engluer dans une basse qui colle et les écraser sous un beat qui tonne.
Le G-Funk (Gangsta Funk) est né.

Alors effectivement, on repassera pour la subtilité (et c'est limite ridicule ces grosses voitures qui sautent partout, ça doit être relou à garer et on risque de se péter la nuque à chaque rebond) mais on est forcés de reconnaître la terrible efficacité du son.

C'est caliente, ça fait transpirer...

Et quand même, qu'est-ce que c'est bon de pouvoir sortir le gros con enfoui en soi de temps en temps. (bon, certains le sortent trop souvent, ce gros con, du coup, ça devient ingérable, regardez les stades de foot et les métros!)

Alors, les filles, on devient moites, les garçons, on devient gangstas et boum! on explose le dancefloor, on crame le DJ, on fait pleurer les vieux, on fume dans les bars et on tague les bus...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as oublié de mentionner les 1745 plans sur les gros culs...

Miss-E

Anonyme a dit…

J'irai même plus loin : le rap US n'existe que par le gros cul